Appel à solidarité : un jeune couple cherche de l’aide pour son enfant à naître

Il est prévu qu’elle accouche le 7 avril. Cette future maman appréhende les jours qui viennent car son époux et elle sont dans une situation précaire.

Vanessa P., 22 ans, a récemment emménagé à St-Pierre quand sa mère est décédée : « J’habitais avec ma mère et mon époux. Quand maman est morte, nous avons dû nous trouver une autre maison. »

Le loyer de la maison qu’occupe le jeune couple s’élève à Rs 4500 par mois. « Avec les factures d’eau et d’électricité à régler, il ne nous reste plus grand-chose et nous ne pouvons pas nous acheter à manger. Mon époux et moi nous n’avons pas été longtemps scolarisés. Tous les petits travaux que nous effectuons ne nous permettent pas de joindre les deux bouts. Après avoir réglé toutes les dépenses du mois, en moins de deux jours, il ne nous reste plus d’argent. Il nous faut alors quémander ou emprunter auprès de nos proches pour aller à mes rendez-vous à l’hôpital. Ils sont désormais plus fréquents. Il nous faut rentrer à pied si personne ne peut nous venir en aide», explique Vanessa.

Enceinte de neuf mois, la jeune femme ne peut travailler. Elle peine à marcher et se fait du souci pour son enfant à naître : « Les médecins m’ont recommandé du repos. Hélas, chez nous, nous n’avons même pas de lit. Nous dormons à même le sol sur un matelas tout mince et c’est sur ce matelas que notre enfant dormira quand il viendra au monde. »

Ne sachant plus quoi faire, le couple a décidé de faire appel à la solidarité : « Nous voulons donner une chance à cet enfant. Certaines personnes au courant de nos conditions de vie précaires ont proposé de nous offrir quelques vêtements, toujours en bon état, de leur bébé. Cependant, les jours approchent et nous comptons sur d’autres personnes pour nous aider. Nous avons besoin d’un berceau, et surtout d’un lit, puis de vêtements et des accessoires pour le bébé. Nous souhaitons aussi un peu de nourriture, car nous passons plusieurs jours le ventre vide. Ce n’est pas facile d’aller devant la porte des gens tous les jours pour solliciter un peu de nourriture. »

Tous ceux ou celles qui veulent aider cette famille sont priés de contacter notre rédaction sur le 208 60 02.