Feroze Khurwoolah a perdu la vue quelques années de cela. Il a dû abandonner son métier et dépend désormais d’une pension d’invalidité pour survivre. Son épouse et lui ont dû abandonner leur maison de Camp Levieux pour vivre chez des proches car la dalle de leur maison tombe en ruine.
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Il se déplace désormais à l’aide d’une canne et avec le soutien de son épouse Nasreen. Cela, depuis que Feroze Khurwoolah, 44 ans, a perdu la vue. Une situation insupportable pour cet ancien marchand de « macatia coco » qui dit avoir longtemps gagné sa vie auprès de ses fidèles clients dans les rues de la capitale, notamment dans les environs de la Banque commerciale.
Feroze explique qu’il a perdu totalement la vue à la suite de problèmes de santé. « Depuis de nombreuses années, je souffrais d’hypertension, ce qui a affecté ma vision. Malgré cela, je gardais l’espoir de mener une vie normale et de gagner mon pain à la sueur de mon front. »
C’est à 33 ans que ses problèmes de santé se sont aggravés. « Puis en 2013, alors que je revenais de la mosquée, j’ai eu comme un black-out. Je ne voyais plus rien. Mon pied a heurté un obstacle, je suis tombé et je me suis blessé », indique-t-il. Il a alors été conduit à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, puis transféré à l’hôpital des yeux de Moka pour des traitements.
Son médecin traitant lui recommande alors de se rendre en Inde pour y subir une intervention aux yeux. Il part alors pour la Grande péninsule et est admis à l’hôpital Appollo de Chennai. Hélas, malgré tous ces efforts, il perd à jamais l’usage de ses yeux.
L’épouse de Feroze possède une maison à Camp Levieux. « La maison est dans un très mauvais état. La dalle et le crépissage cèdent. Nous avons dû nous réfugier chez des proches à Vallée-des-Prêtres mais nous souhaitons habiter dans notre maison à nous. Le problème, c’est qu’il faut absolument refaire la dalle qui coule en saison de pluie », explique Feroze.
Le couple a pris diverses cotations : les réparations leur reviendront à Rs 167 000, une somme qu’il ne possède pas. « Des sociétés de bienfaisance religieuse nous ont apporté une aide. Il nous reste à trouver Rs 100 000 pour démarrer les travaux. Je souhaite lancer un appel à solidarité à tous ceux qui veulent nous aider à refaire le toit de notre maison », supplie le quadragénaire. Ceux et celles qui veulent apporter leur soutien peuvent appeler le couple sur le 5 914 0779.
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