George Arnachellum broie du noir. Alors que la nouvelle année approche à grands pas et que de nombreuses familles songent à la fête, ce père a du mal à dissimuler son angoisse. Sa famille risque en effet de se retrouver à la rue.
Certes, le tribunal s’est montré indulgent envers sa famille et lui. Alors qu’ils devaient évacuer la maison qu’ils occupent en janvier prochain, un délai supplémentaire leur a été accordé.
Mais voilà, ce délai va bientôt expirer et George craint désormais qu’un huissier ne vienne lui servir une mise en demeure pour lui demander d’évacuer la maison, en exécution de l’ordre de justice.
Seulement, voilà, George Arnachellum, père de 41 ans, n’a toujours pas trouvé de logement pour abriter sa famille. Et comble de malheur, il risque de se retrouver à la rue avec une enfant de treize ans, alitée car elle souffre d’une tumeur au cerveau, et deux fils en bas âge.
« Cela fait dix ans que je loue cette maison. Je comprends bien que le propriétaire veuille récupérer sa demeure, mais je ne sais pas où aller avec trois enfants sur les bras. Ma femme ne travaille pas, ma fille a besoin d’une présence permanente à ces côtés. Mon métier de plieur dans une entreprise de presse ne me procure que des revenus mensuels de Rs 6 000. L’allocation sociale de Rs3 700 que perçoit ma fille suffit à peine à couvrir les frais médicaux et les couches », nous confie-t-il.
Cet habitant de Verdun dit avoir sollicité l’aide de la National Empowerment Foundation, afin qu’il puisse trouver un logement au plus vite.
Le chargé de communication, Clifford Vellien confirme d’ailleurs au Défi Quotidien que son dossier est traité en urgence. Toutefois, à l’heure où nous mettions sous presse, George Arnachellum n’a toujours pas l’assurance d’avoir un toit.
« J’occupe illégalement la maison de mon ancien propriétaire. Si au moins je pouvais avoir une maison à louer en attendant, cela m’aurait grandement aidé », déclare-t-il.
Revenus insuffisants
Autres soucis qui se posent à ce père de famille. Ces revenus mensuels ne lui permettent pas d’investir plus de Rs 2000 comme frais de loyer. « C’est très dur de subvenir aux besoins d’une famille de cinq personnes avec seulement Rs 4000. Toutefois, je ferais tout pour me débrouiller avec les moyens du bord. Tout ce que je souhaite, c’est que ma femme et mes enfants puissent avoir un toit sur la tête. Je suis tellement angoissé par cette question de logement que j’ai du mal à trouver le sommeil. Alors que tout le monde pense à la fête, mes enfants et moi sommes anxieux. Nous ne savons vraiment pas ce que nous réserve demain», indique-t-il. Il souligne également qu’en raison de la maladie qui la ronge, sa fille doit vivre dans une région où la température ne dépasse pas les 25 degrés Celsius. « Il est difficile de se trouver une maison, particulièrement dans les régions froides. C’est pourquoi je sollicite l’aide du public en attendant que la NEF me trouve un logement ». Pour tendre la main à cette famille, vous pouvez la contacter sur le 59 26 44 71.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !