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Appel à solidarité : deux familles perdent tout dans un incendie

Incendie L’incendie aurait été causé par l’explosion d’une bonbonne de gaz au rez-de-chaussée.

C’est un coup dur pour deux familles domiciliées à la rue Hirondelle, Baie-du-Tombeau. Après des années de dur labeur à meubler leurs maisons, voilà que tous leurs efforts sont partis en fumée. Les deux pièces que partageaient ces familles ont été ravagées par les flammes le 16 février.

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Si aucun blessé n’est à déplorer, les deux familles Clair et Rose-Clair ont quasiment tout perdu. C’est avec beaucoup d’émotions que Marie Pamela Christine Clair, 30 ans, raconte le drame. « Nous sommes dévastés. Nous n’avons rien pu sauver, sauf nos vies. Les flammes ont dévoré la maison que je loue à l’étage. Ce serait une bonbonne de gaz, située au rez-de-chaussée, qui aurait éclaté. À leur arrivée, les sapeurs-pompiers n’ont rien pu sauver. Tout était réduit en cendres », raconte cette mère de trois filles, âgées de treize, neuf et trois ans respectivement. La valeur des dégâts est estimée à Rs 150 000.

« J’ai tout perdu : vêtements, matériel scolaire, appareils électroménagers, provisions. Nous n’avons ni nourriture ni matelas, rien à se mettre », se lamente Marie Pamela Christine Clair.

Marie Louise Rose-Clair, âgée de 36 ans, une autre victime, témoigne dans le même sens. Cette employée en poissonnerie s’apprête à accoucher de son troisième enfant dans les jours qui viennent.

Dormir dans la maison incendiée

« Je n’ai plus rien. Les vêtements et les accessoires achetés pour mon futur enfant ont été détruits dans l’incendie. Nous nous retrouvons sur le pavé. Nous comptons sur la générosité des Mauriciens pour obtenir des matelas, des denrées alimentaires, des ustensiles de cuisine, des vêtements – surtout pour le nourrisson – et pour mes deux enfants en bas âge», confie Marie Louise Rose-Clair.

Passé le choc de l’incendie, les deux familles disent avoir remué ciel et terre pour être dignement relogées. Faute de moyens financiers, les familles sinistrées, y compris les enfants, sont contraintes de vivre dans la maison carbonisée. Après l’incendie, les murs sont recouverts de suie et de peintures calcinées. « Nous éprouvons de grandes difficultés à habiter dans cette maison. Bien que nous ayons entamé des travaux de nettoyage, l’odeur de brûlé nous affecte grandement. On sent toujours l’odeur du gaz dans les pièces », déplorent nos deux interlocutrices.

Tous ceux et celles qui souhaitent aider ces deux familles peuvent déposer leurs dons à la rédaction d’Xplik ou K, Défi Média Group, rue Labourdonnais, Port-Louis.

 

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