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Appel à Solidarité : atteint de paralysie cérébrale, Ignacio, 10 ans, a besoin d’un fauteuil adapté

C’est à la force de ses bras que Doris Doorbijowah déplace son fils Ignacio, âgé de 10 ans. Elle espère trouver un fauteuil adapté pour ce dernier. Pour ce faire, elle en appelle à la solidarité des Mauriciens.

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Doris Doorbijowah est une mère courage. Cette habitante de la rue Ebony, à Résidences Malherbes, Curepipe, s’occupe de son fils Ignacio. Âgée de 41 ans, cette mère de trois enfants est femme au foyer. « Mon fils est atteint de paralysie cérébrale depuis sa naissance », explique-t-elle. 

Dans leur modeste demeure, le garçonnet est étendu sur un matelas posé à même le sol. « Nous sommes contraints de placer le matelas à même le sol, puisqu’il peut facilement tomber du lit et se blesser », indique la mère. « Mon fils ne parle pas et ne peut pas se déplacer seul, et il porte des couches. Il a besoin d’une attention constante. Cela ne me dérange pas du tout de m’occuper ainsi de mon fils, mais il grandit et cela devient de plus en plus dur », dit-elle. 

Difficulté au quotidien

Les journées de la quadragénaire débutent très tôt. « Je me réveille aux alentours de six heures, je m’occupe de ma benjamine qui est toujours à l’école, et une fois qu’elle est prête, je prépare Ignacio. Il fréquente une école spécialisée située à Camp-Fouqueraux », dit-elle. Dans la matinée, elle l’aide à prendre son petit-déjeuner, lui donne le bain et l’habille. Doris Doorbijowah doit tout faire seule. « Ma fille aînée me donne un coup de main lorsqu’elle est là, mais avec son travail, ce n’est pas évident », confie la quadragénaire. Lorsque son fils est à l’école, elle s’occupe des tâches ménagères. Lorsqu’elle doit sortir avec son fils, c’est un parcours du combattant. « Quand nous devons sortir, je dois souvent faire appel à un taxi. au cas contraire, je dois le porter comme un bébé », dit-elle. « Lorsqu’il était plus petit, je le mettais dans la poussette, mais il a grandi et c’est difficile de le porter à la seule force des bras. »

Le fait qu’Ignacio n’ait pas de fauteuil roulant adapté complique la tâche de Doris Doorbijowah. « Ignacio ne peut se tenir seul et, par conséquent, il a besoin d’un fauteuil adapté, qui sera équipé de ceintures pour l’attacher et lui maintenir la tête et le corps », souligne-t-elle. 

La famille a, par le passé, déjà eu un fauteuil pour le garçonnet. « Mais celui-ci ne convenait pas et Ignacio est tombé. fort heureusement, il ne s’est pas blessé », raconte la mère. Elle confie s’être renseignée auprès de magasins spécialisés. « On nous a informés que cela coûtera plus de Rs 100 000 pour fabriquer un fauteuil roulant adapté pour Ignacio », dit-elle. Ce qui représente un réel casse-tête pour cette famille. « Mon époux est le principal gagne-pain de la famille et avec son salaire de General Worker, il lui sera difficile de réunir une telle somme. Ma fille aînée travaille également, mais elle ne touche pas un gros salaire et elle a ses dépenses », explique-t-elle. 

Le garçonnet touche bien une pension d’invalidité, mais cet argent sert à acheter ses couches et ses médicaments. « Nos revenus ne sont pas suffisants pour espérer acheter ce fauteuil pour Ignacio », affirme Doris Doorbijowah. « Nous lançons un appel à la générosité des Mauriciens afin de nous aider à trouver ce fauteuil pour notre fils. cela nous permettra d’améliorer son quotidien et le nôtre. Il pourra profiter du grand air comme tous les autres enfants de son âge », dit-elle. 

Ceux qui souhaitent venir en aide au garçonnet sont priés de contacter sa mère sur le 5983 5937.

 

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