Marie Lucie François vit seule, dans une bicoque, à Cité-La-Cure. Cette retraitée de 74 ans confie qu’elle vit dans des conditions précaires et qu’il lui arrive parfois de dormir le ventre vide, faute d’argent. Raison pour laquelle elle fait appel à la générosité du public.
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Marie Lucie François, âgée de 74 ans, ne vit pas, elle survit ! Cette retraitée éprouve des difficultés à mener une vie décente car sa pension de vieillesse ne lui permet pas de joindre les deux bouts. En fait, elle vit en-dessous du seuil de pauvreté. Elle habite seule, à Cité-La-Cure, dans une bicoque sous tôle dont le toit a été abîmé par un incendie. Ce qui lui pose problème en période d’intempéries.
« C’est en novembre dernier que ma maison a été la proie des flammes. Je n’y étais pas au moment des faits. Mes voisins ont pu informer les sapeurs-pompiers et l’incendie a pu être circonscrit à temps. Je n’ai pas subi de graves dégâts matériels mais une partie de la maison et le toit ont été détruits », confie Marie Lucie François.
« Au niveau de la Sécurité sociale, on m’a informé que je ne bénéficierai d’aucune aide sociale car ma maison n’a subi que de légers dégâts. Toutefois, ma pension de vieillesse ne suffit pas pour arrondir les fins du mois, d’autant que je ne la reçois qu’au quatrième ou cinquième jour du mois prochain », ajoute la retraitée. Faute d’argent, poursuit-elle, elle ne mange pas à sa faim.
« Je mange des restes… »
Elle confie, les larmes aux yeux, qu’elle doit compter précieusement ses sous avant d’acheter quoi que ce soit. « Je dois payer les factures d’eau et de l’électricité. Mon dîner se résume souvent à des restes de poulet dont se débarrassent les commerces. Il m’arrive parfois de dormir le ventre vide. Je dois souvent frapper à la porte de mes voisins pour trouver quelque chose à manger. Je dois ajouter que ces derniers m’aident quand ils peuvent mais je ne peux pas non plus abuser de leur bonté. »
C’est pour cette raison qu’à son âge et malgré ses complications de santé, Marie Lucie François n’a eu d’autre choix que de travailler comme ‘cleaner’ dans une grande surface à Riche-Terre. « Au début, bien que je n’avais pas de courage, j’étais obligée de le faire pour quelques sous additionnels. Maintenant, je ne peux plus car mes os sont affaiblis », se lamente-t-elle.
Dures conditions de vie
Marie Lucie François a du mal à survivre dans ces dures conditions. « Je vis dans la misère. Je n’ai nulle part où aller. J’espère qu’on puisse m’offrir des feuilles de tôle pour réparer le toit. » Car en temps de pluie, sa maisonnette est inondée et les effets personnels qui lui restent sont trempés. Un prélart ou des feuilles de tôle en bon état seraient les bienvenus.
Marie Lucie François fait aussi appel à la générosité du public pour lui procurer des produits alimentaires. Ceux qui souhaitent lui venir en aide peuvent contacter Le Défi Quotidien sur le 207 0666.
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