Appel à la solidarité : elle cherche un violon pour sa fille

La musique adoucit les mœurs, dit le dicton. Pour Anya, c’est la pratique du violon qui lui a remis du baume au cœur depuis le décès de son père il y a trois ans. Sa mère souhaite lui offrir un instrument.

Ceux qui jouent d’un instrument de musique, ceux qui ont l’oreille musicale ou ceux qui aiment tout simplement la musique, savent à quel point elle a le pouvoir de nous transporter d’un univers à l’autre, de nous donner de l’espoir et nous faire rêver. C’est le cas d’Anya, 13 ans. Élève en Form II, c’est à l’école qu’elle a appris la musique. Depuis un an, elle joue du violon et son enseignante voit en elle « un petit prodige avec un bel avenir ».

Anya est orpheline de père. Ce dernier est mort d’une longue maladie, il y a trois ans. Sa mère Jaya raconte qu’après le décès de son époux, sa fille s’est murée dans le silence : « Elle avait dix ans lorsque son père est mort. Pendant des mois, elle ne parlait pas, passant ses nuits à pleurer, à faire des cauchemars. Elle ne voulait plus rendre visite à ses cousins ou jouer avec les voisins. »

Puis, tout à coup, elle a changé. Anya a recommencé à sourire pour le plus grand plaisir de sa mère : « Elle a recommencé à rire, à parler et à chanter. J’ai retrouvé ma petite fille. Quand je lui ai demandé ce qui la mettait de si bonne humeur, elle m’a expliqué qu’elle apprenait le violon à l’école. La musique lui rappelle les bons moments passés avec son père. Effectivement, Anya et son père passaient beaucoup de temps à chanter ensemble, même quand il était malade. »

Jaya a été contactée par l’enseignante d’Anya : « Elle m’a expliqué que ma fille était très douée. Elle m’a suggéré de lui acheter un violon pour qu’elle puisse pratiquer ses leçons à la maison et ainsi s’améliorer. » D’où l’appel de cette veuve : « Je ne vais pas mentir en vous disant que nous sommes très, très pauvres, mais cela ne veut pas dire pour autant que j’ai les moyens de tout acheter. Depuis la mort de mon mari, je suis seule à assumer les dépenses de la maison et de ma fille. Pour un violon, je ne peux me permettre de dépenser Rs 5 000. Je ne peux encourir une telle dépense. Je sais que cela ferait plaisir à ma fille d’avoir un tel instrument. C’est pourquoi je lance un appel aujourd’hui aux lecteurs d’Xplik ou K pour voir si l’un d’eux n’aurait pas un violon qu’il n’utilise plus, mais avec lequel ma fille pourrait pratiquer à la maison… »

Pour venir en aide à d’Anya, veuillez nous contacter la rédaction sur le 208 60 02.