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Appel à la police : le cri de détresse de Zakir Hussein Elyheboccus

Son voisin l'incite à quitter sa maison.

Zakir Hussein Elyheboccus, 60 ans, un habitant de Vallée-Pitot, a un sourire chaleureux en tant que marchand ambulant près du marché central. Mais depuis des mois, son voisin qui souffre de troubles psychiatriques le harcèle et le menace. Cette situation l’a poussé à abandonner sa maison et à vivre comme un sans-abri. Ses plaintes enregistrées par la police n’ont pas aidé à changer sa situation. Il lance un appel pour retrouver sa sécurité et sa dignité.

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Zakir Hussein Elyheboccus habite au 32, route militaire, à Vallée-Pitot. Il est marchand ambulant dans la capitale. Il vend des lunettes de soleil.

Depuis environ trois mois, bien qu’il soit propriétaire de sa maison, il vit comme un sans-abri. Son voisin âgé de 55 ans qui souffre de troubles psychiatriques lui rend la vie insupportable. « Li bat moi, li menass pou touy mwa, li marse avek enn sab. Kan mo rant dan mo lakaz, li debout devan mo laport ar sab », raconte Zakir.

Zakir a porté plainte au poste de police de Vallée-Pitot. « La poliss dir ki so latet pa bon e ki so fami bizin amen li lopital Brown Séquard. E kan mo koz ar so fami, zot dir mwa fer mo bann demars pou fer kit li mental », explique-t-il. 

Son voisin est devenu de plus en plus violent durant ces derniers mois. Il aurait donné à plusieurs reprises des coups de sabre sur la porte de la maison de Zakir. Et il aurait brisé des vitres de sa maison. « Mo panse la poliss Vale Pito finn fatigue ar resevwar mo doleans, zot pa vinn mem », ajoute-t-il. 

Depuis mars 2024, Zakir n’habite plus chez lui. Il vit désormais comme un sans-abri, dormant parfois dans le jardin de Plaine-Verte ou à la gare du Nord. « Mo dormi dan park, lor ban, parfwa mem lor la gar. Mo pa kapav rant dan mo lakaz. »

Le 29 mai 2024, alors qu’il marchait dans la rue Hassen Sakir à Plaine-Verte, Zakir est tombé nez à nez avec son voisin. Celui-ci l’aurait agressé et il lui aurait fracturé une côte. Zakir a porté une nouvelle plainte au poste de police de Plaine-Verte et il a été en observation à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, pendant trois jours. « Mo anvi poz la poliss enn kestion, ki arive si li agress mwa e ki mo paralize ou mo perdi lavi. Eski lerla zot pou pran aksion kont li ? » 
 

 

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