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Appel de solidarité en faveur de la famille Ketel : seize personnes vivaient dans la maison détruite par l’incendie

Appel de solidarité en faveur de la famille Ketel : seize personnes vivaient dans la maison détruite par l’incendie Les restes des meubles qui ont été abîmés.
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Les deux sœurs Aurélia et Nathalia Ketel, âgées de 10 mois et 2 ans respectivement, ont péri des suites d’un incendie. La famille peine à se remettre. Elle a sollicité l’aide de la rédaction pour trouver des matériaux pour réparer son toit et réaménager la demeure.  Les membres ont perdu tous leurs effets dans ce sinistre.

Aurélia et Nathalia.
Aurélia et Nathalia.

Au total, 16 personnes vivaient dans cette maison détruite par l’incendie qui a éclaté le 28 décembre dernier. Après ce terrible événement, les membres des familles Ketel et Ravina n’ont toujours pas fait leur deuil. « Je ne sais quoi vous dire. Jusqu’à l’heure, nous ne pouvons pas croire qu’une telle chose a pu se produire », explique Jean Marc Ravina, le grand-père des deux fillettes. « À présent, nous devons nous reconstruire et remettre la maison en état », confie-t-il. Joint au téléphone, il explique qu’il s’est rendu au travail pour se changer les esprits. « Mo latet fatigué, mone ale travail pou sanz mo lespri », dit-il.

Pas d’eau dans le robinet le soir du drame

Interrogé sur le déroulement de la soirée, Christopher Ravina, l’oncle des fillettes, explique qu’ils étaient tous au rez-de-chaussée pour fêter le départ de son père pour l’île Rodrigues après 30 ans. « Nous savions qu’elles étaient en train de dormir dans leur chambre, tandis que, nous les adultes, étions tous ensemble », dit-il. C’est avec les larmes aux yeux que Christopher nous confie que leur robinet était à sec le soir du drame.

Jean Marc Ravina, le grand-père des fillettes.
Jean Marc Ravina, le grand-père des fillettes.

« Pa ti ena délo sa soir-là. Nou fine bizin saryé délo dan seau depi cot voisin ziska pompiers vini », lâche-t-il avec regret. « Si ti ena delo, nou ti pou reussi teigne difé là », dit-il. Ce n’est que dans la matinée du dimanche 6 janvier qu’ils ont obtenu les services d’un camion-citerne.

Élan de solidarité mauricienne

Lors de l’émission Xplik ou K, Christopher Ravina a expliqué que les rénovations vont leur coûter une fortune. « Nous sommes arrivés ici en 2003 et nous avons économisé pendant plus de 10 ans pour construire cette maison », explique-t-il. À l’intérieur de la pièce où s’est déroulé le drame, un triste constat s’offre à nous. Toiture fêlée, crépissage abîmé, vitres et fenêtres endommagées, fils électriques carbonisés sans oublier la peinture qui a noirci. « Les fuites de notre toit sont causées par la forte chaleur. Tous les vêtements et les meubles sont partis en fumée », murmure Christopher.

Heureusement, de nombreux Mauriciens ont répondu positivement à l’appel de solidarité lancé par ces deux familles endeuillées. Parmi ces âmes charitables, on retrouve des officiers de la police de l’Environnement, des membres de la Street Vendors Association, le magasin Ti Profit et des bienfaiteurs anonymes. En attendant de recevoir des matériaux pour pouvoir remettre sa maison en état, c’est en prière, avec une petite table dressée au fond du salon où ont été placées les photos des deux fillettes, que la famille se recueille pour faire son deuil.

Ceux souhaitant aider la famille Ketel peuvent contacter la rédaction d’Xplik ou K sur les numéros suivants : 57897927 ou le 2070666.

 

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