Appareil en panne à l’hôpital Victoria : les pièces de rechange difficiles à trouver

Les patients atteints de cancer qui doivent subir une radiothérapie ne sont pas sortis de l’auberge. Ceux qui doivent passer par le simulateur devront patienter ou se rendre à l’étranger, aux frais du ministère de la Santé, pour leur traitement.

Depuis plusieurs mois, le Linear Accelerator de l’hôpital Victoria à Candos ne fonctionne pas. Conséquences : certains des patients qui doivent subir une radiothérapie sont contraints de se rendre en Inde pour leur traitement. « L’appareil datant de plus d’une vingtaine d’années est dépassé », a indiqué le ministre de la Santé Anwar Husnoo. « Il est en panne et il est difficile de trouver des pièces de rechange pour ce vieil appareil », a-t-il précisé.

Des ingénieurs s’attellent toutefois à le réparer dans les plus brefs délais. Une remise en service reste toutefois hypothétique tant que des pièces de rechange n’auront pas été trouvées. « Le ministère planche en ce moment sur le projet d’hôpital à Solférino pour les patients atteints de cancer », a soutenu le ministre.

Il a souligné que des évaluations ont été faites et des appels d’offres lancés pour la rénovation de l’ex-clinique MedPoint. « Le nom de l’entrepreneur sera bientôt connu. Quant aux travaux, ils commenceront d’ici un mois. »

Sauf que ces travaux prendront du temps à réaliser. Car avant d’installer les deux Linear Accelerators, qui coûtent Rs 150 millions chacun, un bunker avec un mur en béton armé épais de 5 pieds devra être construit pour contenir les émissions radioactives. « Ces travaux dureront six mois. Il faudra compter six mois de plus pour installer lesdits appareils. Le nouvel hôpital ne sera prêt que d’ici un an et demi », a déclaré le ministre.

«Pas d’alternative»

Il a indiqué que les appareils seront livrés avec un contrat de maintenance d’au moins cinq ans pour s’assurer qu’ils ne tombent pas en panne inopinément, comme c’est le cas en ce moment.

Le ministre a donné l’assurance que certains patients seront envoyés en Inde pour leur traitement de radiothérapie. « Nous sommes conscients du fait que ce soit un gros inconvénient, surtout pour les personnes âgées. Mais il n’y a pas d’alternative », a déclaré le ministre.