Deux médecins du département Health and Wellness de la clinique Apollo Bramwell ont été licenciés mercredi 9 mars ; le Special Administrator de la BAI Co (Mtius) Yacoob Ramtoola leur a expliqué que c’est pour des raisons économiques qu’une telle décision a dû être prise.
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Il s’agit pour Reaz Chuttoo, dirigeant de la Confédération syndicale des travailleurs du secteur privé (CTSP), des deux premiers licenciements à la clinique Apollo Bramwell depuis l’éclatement de l’affaire BAI. Yacoob Ramtoola, joint au téléphone jeudi 10 mars, confirme avoir adressé une lettre de licenciement à deux employés du département Health and Wellness : « Nous n’avons qu’exécuté les ordres de la National Health Care Ltd. » La National Health Care Ltd et la State Investment Corporation (SIC) s’occupent tous deux de la gestion de la clinique Apollo Bramwell depuis octobre 2015. Interrogé sur le fait s’il pourrait avoir d’autres licenciements, Yacoob Ramtoola soutient n’avoir aucun détail en ce sens. Selon nos recoupements, ces deux licenciés comptent chacun sept années d’expérience chez Apollo Bramwell. Un argument que la CTSP compte mettre en avant, car selon Reaz Chutoo lorsqu’une compagnie décide de se séparer de ces employés pour des raisons économiques, il faut avoir recours au principe de « first in first out ». Or, tel ne serait pas le cas dans le cas de ces deux employés. Le syndicaliste affirme vouloir avoir une rencontre avec Yacoob Ramtoola vendredi 11 mars. La clinique Apollo Bramwell se trouve dans une situation de transition, et fait l’objet de plusieurs discussions autour d’un éventuel rachat. Le 22 février, ce sont les représentants de la firme britannique Omega Ark Group qui ont débarqué à l’île Maurice afin de prendre connaissance des forces et faiblesses de cette clinique.
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