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Anthony Argendra, 35 ans, mort tragique d’un bon vivant - sa mère Josiane : «Il illuminait nos vies» 

Le véhicule d’Anthony après ce terrible impact. La victime laisse une famille dévastée par cette soudaine perte.

Anthony Argendra, 35 ans, incarnait la joie de vivre et la générosité. Électricien passionné et père aimant, il faisait rayonner son entourage. Cependant, samedi soir, un terrible accident a brisé cette lumière, laissant ses proches anéantis.

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Un bon vivant, travailleur, généreux, populaire… autant de qualités qui résumaient Anthony Argendra, 35 ans. Ce père de famille, domicilié à Curepipe, faisait rayonner la joie autour de lui. Mais en un instant, tout a basculé. Ses rires ne résonneront plus entre les murs de sa maison. Samedi soir, il était au volant de son pickup lorsqu’il a fait une sortie de route sur la route de Plaine Sophie, à Mare-Longue. Son véhicule a violemment percuté plusieurs arbres. L’impact a été fatal. Anthony n’a eu aucune chance. Grièvement blessé, il a été transporté à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle, mais il n’a pas survécu.

Sa mère Josiane, 64 ans, et ses sœurs sont inconsolables. Le cœur brisé, elles pleurent un pilier de la famille. « Anthony était vraiment un bon vivant. Il était courageux. Il illuminait nos vies », confie sa mère, dans un soupir chargé de douleur. Les parents du trentenaire s’étaient séparés alors qu’il était encore enfant. « Vers l’âge de 11 ans, il est venu vivre avec moi à Chemin-Grenier », ajoute-t-elle.

Une nouvelle page dans sa vie

Après ses études secondaires au collège Keats, Anthony s’était tourné vers la filière technique en électricité. « Il voulait devenir électricien. Il a alors commencé des cours à l’IVTB à l’époque », poursuit-elle. Motivé et appliqué, il s’était pleinement investi dans sa formation. « En six mois, il avait tout assimilé, car il apprenait vite », se souvient-elle fièrement. Par la suite, il a été embauché dans plusieurs compagnies. « Il était très doué dans son domaine », souligne sa mère. Grâce à son professionnalisme et son sérieux, il s’est bâti au fil des années une solide réputation et il avait beaucoup de clients.

Fier de son parcours, Anthony avait décidé de franchir une nouvelle étape dans sa carrière en se mettant à son propre compte. « Il travaillait tous les jours, même les week-ends », raconte Josiane. Inépuisable, il ne reculait jamais devant la tâche.

Outre son abnégation pour son travail, Anthony était aussi un fils dévoué. Quand son père est tombé gravement malade suite à un cancer, il est allé vivre avec lui à Curepipe. « Il s’est occupé de son père avec une dévotion incroyable. Il l’a même accompagné en Inde pour son traitement. Il ne l’a jamais laissé seul », se remémore Josiane, les larmes aux yeux. Une épreuve difficile que la famille a affrontée ensemble. La maladie a eu raison de lui. C’était alors une autre expérience douloureuse pour le jeune homme et sa famille. 

Pour sa sœur Christel, établie à La Réunion, Anthony était une lumière. « Mon frère rayonnait de joie de vivre. Dès qu’il arrivait quelque part, il illuminait l’endroit. Il apportait une énergie positive », dit-elle, émue. Lors d’une visite chez elle, il n’avait pas pu rester inactif : « Il m’avait dit qu’il voulait travailler. Je lui ai trouvé un petit boulot. En quelques jours, il avait déjà conquis tout le monde ».

Professionnellement, tout allait bien, mais sa vie personnelle était plus chaotique. « Ses relations n’ont pas duré, mais il avait trois fils. Le plus grand a 14 ans, le deuxième 13 ans et le plus jeune 8 ans. Il était un père dévoué, toujours attentif au bien-être de ses garçons. D’ailleurs, l’un de ses fils vit avec moi », explique sa mère.
 

  • Nou Lacaz

 

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