Un profond malaise a régné jeudi 12 mai lors du discours du ministre de la Santé Anil Gayan ; c’était lors des célébrations marquant la Journée mondiale des infirmiers à l’auditorium Octave Wiehé à Réduit.
Devant un parterre des membres de la profession, Anil Gayan a profité de l’occasion pour remonter les bretelles de leur syndicat et déclaré qu’il « n’est pas impressionné » par les manifestations pacifiques qui ont été organisées jusqu’ici.
Pour Anil Gayan, ses propos font suite aux nombreuses doléances qu’il a reçues des membres du public qui se disent insatisfaits du service offert par certains infirmiers.
La réaction du syndicat des infirmiers n’a pas tardé. Le président de la Nursing Association Ram Nowzadick, interrogé par Le Défi Quotidien, a tenu préciser que si une ligne de communication entre le ministère et les syndicats était établie, les infirmiers n’auraient pas eu à descendre dans la rue pour exprimer leurs griefs.
Ram Nowzadick a expliqué aussi que les syndicats n’aiment pas non plus organiser ce genre d’activités qui seraient dues, selon lui, à des blocages, frustrations et la colère.
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