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Angie Callychurn, Miss Universe Mauritius 2017 : «Être Miss, c’est de garder une image parfaite»

Angie Callychurn

Miss un jour, Miss toujours ! Angie Callychurn a marqué les esprits en 2016 et 2017. Elle a été la deuxième Mauricienne, sous Estrella Mauritius, à représenter le pays au concours de Miss Universe. Elle revient sur son aventure mémorable. 

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Aujourd’hui, Angie Callychurn a 29 ans. Elle est présente sur les réseaux sociaux et prête souvent son image à des produits et services. Cette habitante de Pointe-aux-Canonniers est bloggueuse et Digital Consultant. La jeune femme dit qu’elle est prête à partager son expérience et des conseils aux candidates des concours de beauté. L’objectif est de permettre à chaque Miss de bien se préparer et de vivre une aventure magnifique. 

La sienne a débuté, en 2016, quand Angie Callychurn, élue Miss Supranational Mauritius, défend le quadricolore à Pologne, lors de la finale internationale. Elle décroche le titre de Miss Supranational Africa et l’année suivante, Estrella Mauritius lui donne l’occasion de refaire honneur à l’île Maurice, lors de la grande finale de Miss Universe qui s’est déroulée en novembre 2017 à Las Vegas. Avant d’y participer, elle a fait d’abord un arrêt à Londres où elle a suivi une formation. Elle a mis ensuite le cap à Miami aux États-Unis, toujours pour une formation. Quelques jours après, elle a débarqué à Las Vegas pour la grande finale.

Selon Angie Callychurn, les concours de beauté ne riment pas uniquement avec beauté et charme. Tout un travail attend les Miss. « Nous avions à respecter tout un programme chargé. Tous les jours, il fallait se lever avant l’aube, aller en salle de sport et contrôler son alimentation. Pour garder la forme, j’ai coupé le sel et les matières grasses. Je ne mangeais que des salades. Une nutritionniste faisait le suivi. D’ailleurs, les préparatifs ont commencé trois mois avant la finale », se souvient notre interlocutrice. En sus de cela, elle a appris à se maquiller et a enchaîné les séances de répétitions. « Avant ma participation à un concours de beauté, je ne me maquillais jamais », confie-t-elle d’emblée. Elle raconte qu’à Miami, elle a eu l’occasion de profiter d’un camping en forêt et de partager son expérience de Miss dans une école fréquentée par des enfants issus des familles modestes. Elle y a fait de nouvelles découvertes et lié de nouvelles amitiés. 

Nouvelle Stratégie 

« Cependant, de retour à Maurice, je me suis laissée aller. Je n’accordais plus d’attention à mon alimentation et j’ai réalisé peu après que mon corps changeait. Le fait de n’être plus sous les feux des projecteurs et d’être le centre d’intérêt me manquait. J’étais déprimée. Comme j’attends beaucoup de moi, il fallait se ressaisir. Être Miss, c’est de garder une image parfaite. On ne peut pas capituler. On est une personnalité publique. Ceci dit, ce n’est pas possible d’être parfaite à 100 %. Il y a aussi le côté humain », fait-elle ressortir. 

Pour renouer avec son rythme de vie de Miss, Angie Callychurn reprend sa vie en main et se concentre sur l’amélioration de son image sur les réseaux sociaux, principalement sur Instagram. « Ce réseau social », dit-elle, « m’a aidé à remonter la pente. Je devais soigner mon image, car je devais aller vers les gens. On ne peut pas tout avoir sur un plateau. C’est ainsi que j’ai commencé à m’associer à des marques », dit-elle. 

Angie Callychurn, qui fait 1m82, indique que son père fait 1m85 et que son frère, âgé de 18 ans, mesure 1m95 ! « Mes amis m’ont toujours encouragé à me lancer dans le mannequinat. À l’âge de 16 ans, j’ai intégré une agence et j’ai tenté l’aventure », partage cette ancienne étudiante du collège Saint-Andrew’s à Rose-Hill. Puis, elle opte pour des études en relations publiques et marketing digital au Charles Telfair Institute (CTI). 
Motivée par un ami, elle s’est lancée dans les concours de beauté. « Comme je suis grande, on me remarque facilement. De plus, je suis joviale et sociable, mais cela ne plaisait pas à tout le monde, surtout certains professeurs quand j’étais plus jeune. Je voulais aider à autonomiser d’autres femmes et à être indépendante et ce sont ces raisons qui m’ont poussé à me présenter à mon premier concours de beauté », dit-elle. 

Forte de son expérience, Angie Callychurn encourage les femmes et les prétendantes à une couronne de ne pas avoir peur de ce que les gens pensent d’elles et de toujours garder la tête haute. « J’apporterai mon soutien là où on en aura besoin », dit-elle en guise de conclusion.

 

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