Andréa Bentejac, 80 ans, retrouvée morte dans son salon : l'époux de 81 ans soupçonné de l'avoir tuée

Effroyable découverte vendredi après-midi, rue Shivala, Mare d'Australia. Le corps sans vie d'Andréa Bentejac, 80 ans, a été retrouvé dans son salon. Son époux Pierre, 81 ans, a été découvert inconscient. À ce stade, la police soupçonne l'époux d'avoir tué son épouse. Le vieil homme est admis à l'unité des soins intensifs de l'hôpital de Flacq.

Que s'est-il passé ? C'est ce que tente d'établir la police criminelle de Flacq. Le couple vivait seul. La victime est une ancienne institutrice. Elle était mariée à Pierre, un ressortissant français, depuis plusieurs années. Ils avaient vécu un temps en France, avant de s'installer à Mare d'Australia où ils habitaient, entourés de leurs proches.

Tout semble indiquer que c'est une dispute entre époux qui aurait mal tourné. Entendu par les enquêteurs, l'entourage du couple soutient que « les époux se disputaient souvent ». Vendredi, leur querelle aurait pris une tournure dramatique.

C'est vers 13 heures que la police de Brisée-Verdière est informée de la découverte d'un cadavre. C’est un voisin qui donne l’alerte. Une fois sur place, les policiers retrouvent la vieille dame allongée dans le salon. Elle portait des blessures sur le corps et au visage. Quant à son époux, il gisait inconscient à quelques mètres de la porte d'entrée, portant des blessures.

Une ambulance a été mandée sur place. Le décès d'Andréa Bentejac a été constaté. L'époux  a été évacué d'urgence à l'hôpital. Après les premiers soins, il a été admis aux soins intensifs. Les éléments du Scene of Crime Office, ceux du Forensic Science Laboratory, et la police criminelle de Flacq se sont rendus sur le lieu du drame.

Traces de lutte

Dans un premier temps, la police croyait que c'était un vol ayant mal tourné. Toutefois, ils n'ont relevé aucune trace d'effraction dans la maison. La chambre des victimes était intacte, sauf dans le salon où il semble y avoir eu une lutte. La police scientifique a effectué des prélèvements. Des gouttelettes de sang ont été retrouvées sur la terrasse. La police estime que l'époux aurait tenté de se donner la mort, son forfait commis, ou que la dame se serait défendue face à son agresseur.

D'autres membres du voisinage seront interrogés pour voir plus clair dans cette affaire. La version de l'époux sera cruciale. Les limiers attendent qu'il se rétablisse pour l'interroger. Autre élément déterminant : les conclusions de l'autopsie de la victime prévue ce samedi matin. Elles devront faire la lumière sur la cause exacte de la mort d'Andréa Bentejac.

La nouvelle du drame s'est vite répandue dans le village. Un habitant du quartier a accouru jusqu'à la maison de la victime. « C'est triste. J'ai connu cette dame alors qu'elle enseignait. J'étais tout petit. Elle était très appréciée », laisse-t-il entendre. Du côté de la famille d'Andréa Bentejac, on se refuse à tout commentaire. « Une enquête est en cours, nous laissons les policiers faire leur travail ».