People

Anais Thede, Public Health Coordinator à Londres: la spécialiste des bonnes habitudes alimentaires

Anais Thede insiste sur le fait que le diabète n’est pas une fatalité.
Née d’une Mauricienne et d’un Britannique, Anaïs Thede, 23 ans, est très attachée à l’île natale de sa mère, Shirley. Tellement, qu’elle voudrait apporter sa contribution pour sensibiliser les Mauriciens à adopter davantage une bonne hygiène de vie. Diplômée en santé publique, Anaïs Thede se spécialise dans la dissémination des informations pratiques destinées à la population en général avec accent sur les diabétiques. Récemment en vacances à Maurice, elle a voulu partager ses connaissances avec les Mauriciens. Grâce au Professeur Armoogum Parsuramen, président fondateur de la Global Rainbow Foundation, elle a pu interagir avec un groupe de personnes du troisième âge au centre de la fondation à Petit-Raffray. Au programme, causeries aussi mais aussi démonstrations de ce que devrait être un repas équilibré pour les aînés, en prenant en considération les soucis de santé inhérents à cette tranche de la population. La mère d’Anaïs, Shirley Thede, née Christophe, est originaire de Cap-Malheureux. Et dans ce petit village du Nord qu’Anaïs y a passé ses vacances, auprès de ses grands parents maternels, Cyril et Mary. « Je suis tellement contente de pouvoir faire quelque chose pour les Mauriciens même si c’est très minime. J’ai entendu que le taux de diabète ici, parmi toutes les tranches d’âge, est assez élevé. » Ainsi, en tant que professionnelle du domaine, elle a voulu expliquer aux gens que le diabète n’est pas une fatalité. « Bien entendu le facteur génétique joue un rôle mais c’est quand même une maladie qu’on peut contrôler », lance-telle. S’il ne tenait qu’à elle, elle aurait aimé venir travailler à Maurice. « Mais dans l’immédiat ce n’est pas possible. Je dois m’établir dans ma carrière », soutient  Anais Thede. Anais est très ambitieuse et veut accomplir de grandes choses dans la vie. Elle vit à Londres et travaille en tant que Public Health Coordinator à l’hôpital St Thomas. Elle est amenée à rencontrer des femmes enceintes, des jeunes obèses et des personnes âgées qui ne savent comment se nourrir. « J’ai cassé certains mythes par rapport aux habitudes alimentaires. Je suis très contente de ce j’ai pu faire à Petit-Raffray. Je recommencerai bien quand je reviendrai en vacances », promet-elle.
Publicité
 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !