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Anaëlle Coret kickboxeuse: « je suis née pour cogner sur un ring »

Anaëlle Coret, 17 ans, fait du kick-boxing. Elle a récemment défendu les couleurs du pays lors des mondiaux juniors en Hongrie et a remporté une médaille de bronze. [blockquote]« Il est vrai que je n’ai pas une vie comme les filles de mon âge. Mais j’en profite au maximum. »[/blockquote] Insatisfaite de sa récente performance en Hongrie, où elle avait ramené une médaille de bronze, la jeune femme aux cheveux bouclés s’entraîne dur afin de décrocher l’or la prochaine fois. Elle se trouve actuellement en Afrique du Sud. C’est son père, Rosario Coret, qui lui a appris le kick-boxing. Elle ne voulait pas avoir une enfance comme les autres filles de son quartier. D’ailleurs, elle jouait à cache-cache avec ses deux frères et assistait aux combats de son père, au lieu de jouer à la poupée. Une enfance plutôt singulière qu’elle ne regrette nullement. À sept ans, elle décide d’emboîter le pas à son père, qui était un boxeur très connu. L’étudiante, qui passera son School Certificate (SC) cette année, sait très bien qu’elle devra surmonter beaucoup d’obstacles, mais elle est déterminée et s’est fixé certains objectifs. Elle veut remporter une dizaine de médailles d’or en kick-boxing. [blockquote]« J’aime mes gants de boxe plus que tout au monde. Le kick-boxing est ma passion. Je veux à tout prix passer professionnelle. »[/blockquote]

Assiduité

Ce sera aussi pour elle une façon de faire plaisir à son père et de faire honneur au pays. C’est la raison pour laquelle elle suit les consignes de son entraîneur Clifford Hossenee à la lettre. Elle fait 1m73 et se retrouve dans la catégorie des 56 kg. « Cela fait quatre ans que je suis les conseils de mon entraîneur. À 12 ans, lors de mes débuts dans le kick-boxing, j’ai remporté les titres dans trois épreuves, à savoir le low kick, le k1 et le muay thai », dit-elle. « Le 21 septembre 2013, j’ai participé à ma première grande compétition dans la région. En août 2014, j’ai participé au championnat junior low kick, puis au trophée des Jeux en 2015. J’ai représenté le pays en Hongrie du 12 au 14 mai 2016, lors des championnats juniors de kick-boxing, lors desquels j’ai remporté une médaille de bronze », ajoute-t-elle. Lorsque nous l’avions rencontré, la semaine dernière, elle se préparait pour les Kick-Boxing Arnold Classics 2016, qui ont lieu en Afrique du Sud. Anaëlle est déterminée à faire mieux qu’en Hongrie. Elle vise l’or. « J’aime mes gants de boxe plus que tout au monde. Le kick-boxing est ma passion. Je veux à tout prix passer professionnelle. Je suis née pour cogner et encaisser des coups sur un ring. Je veux faire de ma passion mon gagne-pain », dit-elle.

Profiter de la vie

« Les entraînements et les études composent mon quotidien. Je m’entraîne six fois par semaine. Parfois, j’arrive difficilement à jongler entre mes études et le sport. Néanmoins, je fais de mon mieux pour ramener de bonnes notes, afin de ne pas me faire gronder par mes parents », fait-elle ressortir. L’étudiante fréquente le collège Unity, à Rose-Belle. Ses matières favorites sont l’anglais, le français, les mathématiques et les Business Studies. La boxeuse, qui arbore un ravissant sourire, est friande de sorties en famille et avec ses amies, de maquillage et surtout de bonne nourriture. En revanche, elle n’aime pas les gens malhonnêtes et la margose. « Il est vrai que je n’ai pas une vie comme les filles de mon âge. Mais j’en profite au maximum », dit-elle.
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