Amnesty International accuse Israël d'avoir utilisé du phosphore blanc à Gaza et au Liban

Donatella Rovera, d'Amnesty International, déclare que les enquêtes menées sur quatre incidents survenus les 10, 11, 16 et 17 octobre à Gaza et au Liban ont montré qu'Israël a utilisé du phosphore blanc comme arme dans des zones civiles. C'est ce que rapporte Al Jazeera ce vendredi 3 novembre.

"Les incidents qui se sont produits sont préoccupants car le phosphore blanc a été utilisé par les forces israéliennes dans le passé, avec des conséquences dévastatrices pour la population civile", a déclaré Donatella Rovera.

"Il s'agit d'une arme qui ne devrait jamais être utilisée dans des zones où se trouvent des civils. Il ne s'agit pas d'une arme interdite - elle peut être utilisée sur le champ de bataille et les forces armées l'utilisent légalement - mais elle ne devrait pas être utilisée dans des zones où se trouvent des civils", a-t-elle déclaré à Al Jazeera.

"Nous avons vu qu'elle a été utilisée à Gaza et au Liban et cela ne devrait pas se reproduire.

Selon France 24, "le phosphore blanc cause des ravages humains considérables. Les incendies qu'il cause sont très difficiles à maîtriser, et ses brûlures peuvent ronger la peau jusqu'à l'os. La substance s'avère également soluble dans la chair humaine, et est susceptible d'endommager les organes au point que les scientifiques estiment qu'il suffit qu'un corps humain soit brûlé à 10% pour risquer la mort. Sa fumée est également très corrosive, et suffit à causer des brûlures aux yeux et à la peau".