Amendements à la Sugar Industry - Efficiency Act Essence-éthanol : les planteurs mécontents

Tandis  que le ministère de l’Agro-industrie s’apprête à rendre obligatoire le carburant mixte essence-éthanol à travers des amendements à la Sugar Industry Efficiency Act, les planteurs grincent des dents. La raison : ces amendements seraient surtout à l’avantage des plus gros producteurs du secteur et ensuite les planteurs n’ont pas été consultés au préalable. 

Les planteurs étaient totalement dans le flou concernant le timing pour la présentation de cette loi et ont été pris au dépourvu  quand la nouvelle a été annoncée par le Conseil des ministres. « Quand on a commencé à entendre dire que des amendements seraient apportés avant la fin de l’année, nous avons voulu vérifier », indique Salil Roy, président de la Planters’ Reform Association. « Le ministère nous a assuré que le bill n’était pas prêt et que le Parquet travaillait encore sur le texte de loi. Il était convenu que nous ayons une copie avant que projet de loi ne soit présenté à l’Assemblée nationale.  Or, tel n’a pas été le cas », souligne Salil Roy.

Le contenu des amendements ne fait qu’empirer la situation du point de vue des planteurs. Outre l’obligation de mélanger au moins 2,5 % d’éthanol dans l’essence vendue à la pompe, les grosses propriétés sucrières bénéficient aussi de grosses concessions sur la Land Conversion Tax pour les Smart Cities.

« On continue à vendre la mélasse à Rs 1 800, alors que nous avions réclamé  une ’equity participation’ dans les opérations pour la production d’éthanol, cela aurait été plus juste, vu que les  propretés achètent notre mélasse à un prix subventionné. Mais il n’y a pas eu  un mot, à cet effet, dans le projet de loi. », explique-t-il

Nous avons tenté d’obtenir la version de Jugdish Bundhoo, directeur de la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA) pour un commentaire, mais il n’était pas joignable.