Parvez, 40 ans, habite Morcellement Saint-André. Sa fille fréquente l’école primaire de la localité. Il s’indigne de l’état des infrastructures sanitaires de la Pandit D Sharma Ayrga Government School. Ces toilettes datent de plusieurs décennies. Elles sont dans un état lamentable. L’odeur y est insupportable. La situation est très difficile pour les 240 élèves, surtout pour les filles. Il y a six mois, le ministère des Infrastructures publiques avait lancé un appel d’offres pour aménager de nouvelles toilettes, selon les renseignements recueillis. L’entrepreneur a déjà été choisi, mais jusqu’à l’heure, les travaux n’ont pas démarré.
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« Dans la cour, ajoute Parvez, il y a un réservoir d’eau qui date de plus de 40 ans. Il n’est pas nettoyé régulièrement. Or, quand les élèves ont soif, certains boivent l’eau de ce tank. » Ce parent déplore enfin que le terrain de jeux aménagé pour les enfants leur soit interdit d’accès. Le motif avancé : il n’y a pas de personnel pour surveiller les enfants, alors que ce playground aurait coûté plus de Rs 1 million.
La version de l’école
La direction de l’école concède que le ministère des Infrastructures publiques a bien lancé un appel d’offres pour construire des toilettes et que les choses n’ont pas avancé depuis juin 2017. Elle insiste toutefois sur le fait que les toilettes actuelles sont propres et ne sentent pas mauvais comme le prétend ce parent d’élève.
Idem pour le réservoir d’eau dans la cour qui serait nettoyé régulièrement. « Nous demandons aux enfants de ne pas boire cette eau, qui n’est pas potable. Boire plutôt de l’eau bouillie. À défaut d’eau bouillie, les enfants peuvent apaiser leur soif avec de l’eau potable disponible aux divers robinets. »
Enfin, l’école réfute les allégations selon lesquelles le terrain de jeux ne serait pas accessible aux écoliers. « Ils se rendent sur le terrain pour les activités physiques, pendant les heures de classe, accompagnés de leur enseignant ou du moniteur d’éducation physique. L’accès est interdit durant la recréation, car à ce moment-là, il n’y a personne pour les surveiller », explique l’administration.
Elle ajoute que de toute façon, pour gagner ce terrain de jeux, les enfants doivent emprunter un passage où ils risqueraient de se blesser. « Comment laisser les écoliers jouer sous un soleil de plomb ? Il vaut mieux qu’ils jouent à l’ombre dans la cour », ajoute notre source.
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