Economie

Améliorer le niveau de vie : des mesures pour la classe ouvrière

Dayanand Ramawatar Dayanand Ramawatar souhaite que le gouvernement augmente la pension de vieillesse.

Chaque année, ils attendent des mesures budgétaires qui allégeront leur fardeau financier. S’ils sont souvent restés sur leur faim, le dernier budget a fait exception, car ils ont bénéficié du paiement de l’impôt négatif, du salaire minimal et d’une compensation salariale de Rs 360. Qu’attend la classe ouvrière du prochain budget ?

Claude habite à l’étage et ses parents le rez-de-chaussée d’une maison. Elle comprend un salon et une salle à manger attenante, une cuisine et deux chambres à coucher. Sur la table de la salle à manger est posé un vase avec des fleurs en plastique. Autour de cette table, des chaises sont soigneusement installées. On apprend que les fauteuils dans le salon viennent d’être achetés à crédit. En dépit de sa simplicité, la maison est d’une grande propreté.

Le propriétaire des lieux travaille comme maçon dans une compagnie de construction. Il touche un salaire de base de Rs 18 000 par mois. Pour joindre les deux bouts, sa femme Roseline entreprend des travaux de couture. Le couple a deux enfants à sa charge. L’aîné est en sixième et la cadette vient de fêter ses cinq ans.

Rs 100 000 pour la nourriture

Claude ne cache pas qu’il doit travailler des heures supplémentaires et effectuer des travaux de maçonnerie chez des particuliers durant ses temps libres pour arrondir les fins de mois. Outre la nourriture, les factures et autres, il doit aussi payer les mensualités pour la motocyclette qu’il vient d’acheter. « Même si la vie est difficile, il faut se débrouiller pour joindre les deux bouts », dit-il. Il affirme qu’il dépense en moyenne Rs 10 000 pour la nourriture. Heureusement, dit-il, qu’il n’a pas de location à payer. Il aurait souhaité que le gouvernement prenne des mesures pour améliorer davantage le niveau de vie de la classe laborieuse comme il l’a fait lors du dernier budget.

Dayanand Ramawatar, 66 ans, est obligé de vendre des nouilles et des légumes pour subvenir aux besoins de sa famille. On l’a rencontré, samedi dernier, sur la route principale de Chemin-Grenier. Ancien artisan de l’industrie sucrière, il a bénéficié d’une compensation financière après la fermeture de la compagnie sous le Blue Print. Il a placé cette somme d’argent en banque, mais il se voit cependant contraint d’y puiser. Ses dépenses mensuelles tournent autour de Rs 12 000 par mois. Comme revenus, il compte sur sa pension de Rs 5 800 et qui tourne autour de Rs 9 500 si on inclut le paiement du National Pension Fund. C’est pour se faire un peu d’argent que le vieil homme vend des nouilles, préparées par sa fille et des légumes qui lui rapportent Rs 2 500 par mois.  Il aurait souhaité que le gouvernement augmente la pension de vieillesse, afin que les personnes âgées puissent mener une vie plus décente.

Un peu plus loin, on rencontre le ferblantier Noorani Allybocus, aux revenus d’environ Rs 20 000 par mois. De cette somme, il consacre Rs 10 000 pour la nourriture d’une famille de quatre personnes. Il faut également compter les autres dépenses dont les factures d’électricité et d’eau, coûtant jusqu’à Rs 2 000 par mois. S’ajoutent à cela, les dépenses scolaires pour sa fille actuellement en Form III.  Il nous confie qu’il trouve le moyen d’épargner une somme d’argent chaque mois. « Si on travaille dur et honnêtement, on va toujours trouver un moyen de faire face à la vie. »

 

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