Alvaro Sobrinho : «Je n’ai jamais été accusé ou recherché par les autorités à travers le monde»

Il a été catégorique en réfutant toutes les accusations portées contre lui. L’homme d’affaires angolais Alvaro Sobrinho a affirmé que c’est à partir des allégations selon lesquelles il aurait fait une demande auprès la Banque de Maurice pour une Banking License «qu’une campagne de dénigrement a été menée».

Alvaro Sobrinho a fait cette déclaration ce vendredi 3 mars aux radios privées et à la télévision à la Maeva Tower, à Ebène. Toutefois, il n’a pas voulu prendre des questions des journalistes après son point de presse.

L’homme d’affaires a confirmé qu’il n’a jamais fait de demande pour une licence de banque d’investissement auprès de la Banque de Maurice. « Nous avons dû endurer une campagne de calomnie durant plusieurs semaines. La Banque de Maurice a confirmé hier (Ndlr jeudi 9 mars) que nous n’avons jamais fait une demande auprès d’elle pour une quelconque licence. Une vérité facilement prouvée, mais qui a finalement été mise en lumière. C’est une triste histoire. Par souci d'équité, vous devez prendre des mesures courageuses pour informer le public sur la vérité avec la même passion dont vous avez fait preuve jusqu’ici. Tout a commencé à partir de ces allégations », a-t-il souligné.

Alvaro Sobrihno a poursuivi en soulignant que l’imagination de certaines personnes « has gone wild » en disant qu’il a acheté des berlines et des cadeaux à des politiciens et leurs proches.  « Nous avons effectivement acheté des voitures onéreuses, mais pas à l’intention de politiciens et leurs fils et filles mais pour les officiels de haut rang de notre équipe. Ces officiels sont des  de professionnels hautement qualifiés qui sont entièrement éligibles de bénéficier de tels privilèges. Il y a tellement de hauts responsables dans le secteur privé qui voyagent dans de telles berlines », a dit Alvaro Sobrinho.

L’homme d’affaires a aussi démenti les accusations à l’effet qu’il était poursuivi ou aurait été poursuivi  pour détournement allégué de plus $ 1 milliard en tant que CEO de Banco Espírito Santo Angola. « Je peux hardiment dire qu’il n’y a pas de telle accusation qui pèse sur moi ni au Portugal ni ailleurs. Je n’ai jamais été ni accusé ni recherché par les autorités à travers le monde », a insisté l’homme d’affaires.

La Financial Services Commission (FSC) ne lui a jamais accordé des faveurs ou un traitement particulier, a ajouté l’Angolais. Il donne l’assurance que son équipe sera en étroite collaboration avec le régulateur si jamais celle-ci demandera des explications peu importe le sujet. Il a été de même quand la FSC a demandé des explications relatives à la mention des noms du Pr Goolam Mohamedbhai et d’Iqbal Rajahbalee sur les documents fournis par son équipe.

Toutefois, Alvaro Sobrinho affirme qu’il ne pourra pas dévoiler la teneur des explications puisqu’elles sont confidentielles.

Concernant les « fuites d’informations », l’homme d’affaires soutient que son conseiller légal demandera à la FSC de mener une enquête pour en savoir l’origine « pour résoudre  ce triste épisode ».  Malgré cela, ses plans à Maurice ne seront pas perturbés, a-t-il conclu.