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Alors qu’il se rendait à son travail : un cycliste mortellement fauché par une voiture

Sattar Soobrattee, un colporteur de 57 ans, a connu une fin tragique dans un accident de la route dans la matinée du samedi 11 mars à route des Pamplemousses, Plaine-Verte. Ce père de famille, aussi connu comme Ismet, se rendait au travail à bicyclette lorsqu’une voiture conduite par un habitant de la localité l’a percuté de plein fouet.

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L’impact a été d’une rare violence et le cycliste a été projeté lourdement sur la chaussée. Ce sont des volontaires qui ont conduit le cycliste à l’hôpital Dr A.-G. Jeetoo, car celui-ci avait perdu beaucoup de sang. Mais à leur arrivée aux urgences, Ismet avait malheureusement déjà rendu l’âme.

Le chauffeur de la voiture, un certain Yousouf S., a été conduit au poste de police de Plaine-Verte pour son interrogatoire. Il a expliqué aux policiers que le cycliste zigzaguait sur la route et qu’il n’a pas pu éviter la collision. Le chauffeur a passé un alcootest qui s’est révélé négatif.

Difficiles adieux

Il a par la suite été traduit au Bail and Remand Court et répond d’une accusation d’homicide involontaire. Il a été relâché après avoir fourni une caution. L’autopsie pratiquée par le Dr Maxwell Monvoisin a attribué le décès à des blessures à la tête. Les funérailles d’Ismet ont eu lieu samedi après-midi. Son décès fait une veuve et trois orphelins.

Au domicile de la famille Soobrattee à la rue Palmer à Vallée-des-Prêtres, un mélange de tristesse et d’incompréhension régnait lors des funérailles. Les proches de la victime n’arrivaient toujours pas à croire qu’Ismet n’était plus. Abina, son épouse, explique que vers 9 h 30 des policiers l’ont appelée pour lui demander si son époux avait bien une bicyclette rouge. À ce moment-là, elle ne se doutait pas qu’il avait été impliqué dans un accident tragique. Ce n’est qu’un peu plus tard, quand son fils est allé identifier le corps à la morgue, qu’elle a appris la triste nouvelle. «Ziska ler mo pa pe krwar mo missie inn ale», dit-elle.

« Mon époux était le pilier de la maison. Il travaillait très dur, afin que sa famille ne manque de rien. Il adorait passer du temps avec sa famille plus particulièrement avec son petit-fils qui vient d’avoir un an. Les deux étaient inséparables », raconte-t-elle.

Concernant l’accident, la veuve d’Ismet ne cache pas sa colère. «Ena bokou loto roul vit e tir lavi dimoun brit. La loi doit être plus sévère», estime-t-elle.

L’enquête policière se poursuit afin de faire la lumière sur les causes exactes de cet accident.

 

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