Allocations de Rs 100 000 à Vijaya Sumputh - Gayan : «Husnoo aurait pu faire les choses autrement»

Le Grand Journal de Radio Plus, animé par Jane Lutchmaya et Eshan Dinally mardi, recevait Anil Gayan. Les sujets, tels que les nominations au sein de son ministère, les relations avec son collègue Anwar Husnoo et le dossier Super Cash Back Gold, ont été abordés.

Anil Gayan en a surpris plus d’un avec sa déclaration quant à la possibilité de trouver une solution pour les clients ayant investi dans le plan Super Cash Back Gold (SCBG). La veille, après avoir reçu les grévistes à son bureau, le Premier ministre Pravind Jugnauth avait affirmé que trouver une solution à ce dossier demeure une priorité du gouvernement.

Anil Gayan a indiqué qu’un comité ministériel a été institué en ce sens. « Disposons-nous suffisamment d’actifs pour mettre en vente et générer des fonds ? Pouvons-nous trouver d’autres actifs ? Nous avons retenu les services de Kroll Associates, afin de retracer d’autres fonds », a expliqué le ministre. Le gouvernement compte camper sur ses positions, en n’engageant aucun fonds public pour assurer les remboursements.

À ce chapitre, le ministre du Tourisme a critiqué son ancien collègue Roshi Bhadain, qui, selon lui, a induit le public en erreur. « Il nous avait fait comprendre qu’il y avait plusieurs investisseurs qui souhaitaient acheter des biens de l’ex-BAI. Mais nous nous rendons compte que ce n’était que du bluff », a-t-il ajouté.

Fuir devant ses responsabilités

Il a aussi accusé l’ancien ministre de la Bonne gouvernance d’avoir fui devant ses responsabilités. « Lorsqu’on est ministre, il faut avoir l’intérêt public à cœur. Il a piloté ce projet pendant deux ans. Li pa kapav nek ale zordi », a-t-il déploré.

Il a aussi abordé ses relations avec le ministre de la Santé Anwar Husnoo. S’il dit être en bons termes avec son collègue, il est cependant d’avis qu’il aurait pu traiter le dossier Vijaya Sumputh « différemment ». Il n’a cependant pas souhaité faire davantage de commentaires au sujet du salaire de Rs 323 200 de l’ancienne directrice du Trust Fund for Specialised Medical Care. Il dit attendre le rapport du comité d’enquête présidé par Luchmyparsad Aujayeb. Il espère que celui-ci déterminera s’il y eu effectivement des instructions données sur ce dossier.

Anil Gayan a aussi égratigné son successeur à la Santé. Il a évoqué la possibilité qu’un des conseillers de ce dernier se retrouve à la tête du Trust Fund for Specialised Medical Care.

En ce qui concerne les nominations à la tête de la Mauritius Tourism Promotion Authority, Anil Gayan a confirmé que Raj Bhujohory, actuel Chairman de cet organisme, est bel et bien l’époux de sa cousine et que cette nomination a été avalisée par le Conseil des ministres. Selon lui, ce n’est pas évident de trouver des gens de qualité. Il dit avoir approché Paul Jones, le patron de LUX*, en vain. Concernant la nomination de Kevin Ramkaloan, son gendre, Anil Gayan, a précisé qu’il se trouvait à la Santé quand cela a eu lieu.