Estimant qu’il y a quelques zones d’ombre dans une affaire d’allocation de terrain, il porte plainte à l’Independent Commission against Corruption, et demande à ce qu’une enquête soit diligentée.
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Fareed Dookhit, 47 ans, marié et père de deux enfants, habite à la rue Commerson, Curepipe. Il exerce le métier de plombier. Fareed a expliqué à la rédaction d’Xplik ou K que, dans le passé, il était locataire jusqu’à ce qu’il reçoive un avis d’expulsion. C’est alors qu’en 2013, il a décidé d’entamer des démarches auprès du ministère du Logement et des Terres, à Ébène, pour l’obtention d’un terrain de l’État, d’une superficie de 8 perches, qu’il avait au préalable identifié à la rue Commerson, Curepipe. Il a été informé par ledit ministère que le terrain en question était réservé. « Ils m’ont proposé un autre lopin de terre qui se trouvait en face. N’ayant aucune objection, j’ai accepté leur proposition », explique Fareed.
En 2015, Fareed a obtenu le terrain avec les papiers nécessaires stipulant les conditions, parmi lesquelles il était tenu de construire et de s’installer dans un délai de 12 mois. C’est donc en 2016 que Fareed et sa famille ont pris ses quartiers sur le terrain sis à la rue Commerson.
Concernant le terrain en face du sien, Fareed a trouvé étrange que lors de sa demande, on lui a indiqué qu’il s’agissait d’une parcelle réservée. Il explique que le propriétaire du terrain a construit un bâtiment incomplet et ne l’a jamais habité. « En 2016, il est venu pour arpenter le terrain. J’ai appris qu’il avait déjà reçu tous les papiers et avait déjà vendu le terrain », dit-il. Et d’ajouter : « Sipoze gouverneman donn terrin en prioryte a bann dimoun ki pena lacaz me kouma sa missie la, ki ena ene bon plas travay parceki li travay dan enn compagni aviatyon inn gaygn sa terrin la e en plis li deza ena so lacaz ».
Fareed s’est donc rendu au bureau de l’Independent Commission against Corruption (Icac), le 27 juin 2018, pour déposer une plainte au sujet du terrain estimant qu’il y a anguille sous roche. Il nous revient que des officiers de l’Icac se sont rendus sur les lieux pour faire un constat. L’enquête suit son cours.
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