Alliance : possible accord MSM/PMSD après la dissolution du Parlement

Si l’éventualité d’une dissolution de l'Assemblée générale le 3 ou le 4 octobre (ce qui semble moins probable, voir hors-texte), pour empêcher la tenue de la partielle au No 10 fixée pour le 9 octobre, se précise, les deux leaders n’ont pas comme but de finaliser et rendre publique leur alliance à cette date. « Rien ne presse. Il n’y a aucune nécessité d’annoncer l’alliance à la dissolution », indique une source proche du dossier.

Car il s’agit aussi de proposer un programme qui pourrait convaincre l’électorat. Les différents partenaires d’alliance doivent donc tomber d’accord sur les propositions en prenant en compte celles du PMSD. Pour ce programme, les bleus s’intéressent en particulier à l’éducation, l’intégration sociale, le logement, le port, l’aéroport, Air Mauritius, le tourisme et la démocratie, entre autres.

Ce qui est cependant certain, c’est qu’aucune annonce ne sera faite avant le 2 octobre pour cause de Pitru Paksha. Au Sun Trust, la décision a été prise d’observer strictement cette période durant laquelle hommage est rendu aux ancêtres et qui est d’une durée lunaire de 16 jours. Elle se termine le 2 octobre. Selon la croyance, la prise de décisions majeures est à éviter durant cette période.

À noter que la finalisation des négociations avec le PMSD dépend aussi des négociations avec les autres leaders de l’alliance, à savoir Ivan Collendavelloo, Steven Obeegadoo et Alan Ganoo. Selon les dernières indications, le Muvman Liberater, dirigé par Ivan Collendavelloo, devrait obtenir cinq ou six candidatures, contre deux chacun pour Steven Obeegadoo et Alan Ganoo.

Au sein du parti de ce dernier, le Mouvement Patriot Moris (MPM), si le ministre Alan Ganoo et la Parliamentary Private Secretary, Tania Diolle, sont assurés d’un ticket, il existe un forcing pour un troisième ticket. Certains souhaitent que Vincent Seetaram, attaché de presse d’Alan Ganoo, qui a mis en place une cellule du MPM au No 20 (Beau-Bassin/Petite-Rivière), obtienne un ticket pour y briguer les suffrages. Ses chances sont cependant réduites.

Du côté du PMSD, si le nombre d’investitures n’a pas encore été finalisé, l’on se dirige vers 10 candidatures. Le nombre de ministères en cas de victoire sera au pro rata en partant sur une base de 1/6e. Ainsi, s’il y a 24 ministères, quatre reviendraient au PMSD.