Alliance du Changement : Ramgoolam et Bérenger s’engagent à payer le 14e mois en cas de victoire

« Nous donn enn lasiranz ki nou pa pou less zot tomber, nou ban dimoune responsab.  Nou pou ed zot et kouma monn dir ankor se nou ki pou dan gouvernman, zot pa pou la zot, se nou ki bizin fer fas sa et nou pou gard nou parol hei. Seki nou pe dir nou pou fer me nou pou bizin ed PME, pa kesion ki zot ferme laport, met la kle anba payasyon », a déclaré Navin Ramgoolam à une question de RadioPlus lui demandant si l’Alliance du Changement accordera un 14 e mois aux employés en cas de victoire aux législatives du 10 novembre.  

Paul Bérenger a lui déclaré : « Nou pe dir mem zafer. Nou pe dir nou ki pou paye en janvier ».

C’était lors d’une conférence de presse de l’Alliance du Changement ce mardi. Lors de cette conférence, Navin Ramgoolam a commenté l’annonce faite par le Premier ministre sortant, Pravind Jugnauth concernant l’octroi d’un 14e mois aux employés du secteur public et privé ainsi qu’aux pensionnés en ces termes : «  Li panike, li vinn dir ki li pou donn 14e mois ».

Selon Navin  Ramgoolam, cette proposition était une suggestion de Xavier-Luc Duval lorsqu'il faisait encore partie de l’Alliance du Changement. Il a indiqué que le Parti Travailliste avait estimé qu'il fallait d'abord évaluer la situation financière du pays, les dettes publiques et les moyens de financer une telle mesure.

D’autre part, Navin Ramgoolam a expliqué que cette annonce fait écho à un geste précédent de feu Sir Anerood Jugnauth, en décembre 1995, lorsqu'il avait promis, à travers la télévision nationale, une augmentation salariale de 15 % « across the board » juste avant les élections législatives, car il savait qu’il risquait de perdre. Selon Navin Ramgoolam, il avait alors déclaré que cette augmentation serait payée par le Parti travailliste, car c’était ce dernier qui allait remporter les législatives. Le leader de l’Alliance du Changement a souligné que cette promesse avait été tenue après leur victoire aux élections de 1995.

Navin Ramgoolam a conclu en qualifiant la récente annonce de Pravind Jugnauth comme des « signes de panique ».