Anoop est à la fois furieux et désemparé. Son fils, âgé de huit ans, serait victime de brimades de la part d’un assistant-maître d’école de l’établissement qu’il fréquente. L’enfant est suivi par une psychologue de la Child Development Unit. Le père réclame, quant à lui, des sanctions fermes contre l’employé concerné. « Dans la lettre que j’ai expédiée au ministère de l’Éducation en copie au directeur de la zone concernée, j’ai relaté les méchancetés que l’assistant-maître d’école a infligées à mon fils », explique Anoop.
Publicité
Ce dernier, qui est enseignant dans un collège, réclame le transfert de cet officier de l’Éducation qui ne serait, selon lui, pas « à la hauteur de sa mission ». Anoop précise que plusieurs parents ont déjà porté plainte contre cette personne. Au ministère de l’Éducation, face à ces accusations, on indique qu’une enquête a été ouverte.
Une fois, ajoute Anoop, l’assistant-maître d’école s’est comporté de manière « inqualifiable » envers son fils alors qu’il remplaçait un enseignant de Std III. « Il lui a ordonné de se présenter devant la classe. Il a incité les autres élèves à le gifler », raconte le père de famille.
Depuis, poursuit-il, son enfant semble avoir développé une certaine phobie de l’école. « Mon fils dit être devenu un souffre-douleur », indique le père. L’enfant serait contraint de se tenir loin de l’assistant-maître d’école pour éviter les brimades en public. La mère de l’enfant aurait rapporté les agissements de cet officier auprès du maître d’école les 23 et 27 septembre. Elle a ensuite consigné une déposition au poste de police de Montagne-Longue.
Enquête ouverte
« Face au mutisme des autorités, j’ai décidé d’alerter l’opinion publique », s’indigne le père. « De tels agissements envers un enfant sont intolérables », dit-il.
Interrogé sur ces allégations, le service de presse du ministère a fait la déclaration suivante : « Le ministère de l’Éducation a ouvert une enquête. L’assistant-maître d’école devra s’expliquer sur les allégations formulées contre lui. Ces propos en sont au stade des allégations. La police enquête également de son côté. Nous déciderons alors s’il y aura sanction ou non… »
Contacté par notre rédaction, Ismail Bawamia, enquêteur au bureau de l’Ombudsperson pour les enfants, invite le père de l’enfant à porter plainte. Une enquête sera ensuite ouverte parallèlement à celle du ministère de l’Éducation.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !