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Allégations d’insalubrité et aliments avariés : descentes quotidiennes du département sanitaire dans les cuisines des hôpitaux

Le ministère de la Santé et du bien-être se rebiffe et souligne que les images qui sont en train d’être circulées sur les réseaux sociaux ne reflètent pas la réalité.

Une vive polémique secoue actuellement le secteur de la santé depuis environ une semaine. Des allégations d’hôpitaux insalubres et de nourriture avariée font surface. Pour faire face à ces préoccupations, le ministère de la Santé et du bien-être a mis en place des mesures drastiques. Cela comprend, entre autres, des descentes quotidiennes des officiers du département sanitaire dans toutes les cuisines des hôpitaux.

L’hygiène dans les établissements de santé est un facteur crucial pour garantir le bien-être des patients. Cependant, depuis le début de la semaine, des images à l’effet que des aliments avariés auraient été cuisinés, puis servis aux patients, sont en train d’être véhiculées et partagées sur les réseaux sociaux. Cette situation a tendance à provoquer une agitation parmi les citoyens, à tel point que les posts ont été vivement commentés par bon nombre d’internautes. 

Le Dimanche/L’Hebdo est en présence d’informations selon lesquelles face à cette controverse grandissante, le ministère de la Santé et du bien-être a décidé de prendre des mesures immédiates pour assurer la sécurité et la propreté des établissements de santé. 

Manquements traités avec sévérité

Selon des recoupements d’informations très fiables, des officiers du département sanitaire mèneront désormais des descentes quotidiennes dans les cuisines des hôpitaux pour s’assurer du respect des normes d’hygiène. Ces inspections rigoureuses, fait-on comprendre, visent à identifier et à corriger tout problème lié à l’hygiène alimentaire et aux conditions de préparation des repas dans les hôpitaux. « Tout manquement aux normes en vigueur sera traité avec sévérité pour garantir la santé et la sécurité des patients », indique-t-on au niveau du ministère de la Santé. Ce dernier s’est ensuite expliqué sur les images de légumes paraissant « avariés » ainsi que des cuisines en état d’insalubrité. 

« Les images ne reflètent pas la réalité »

« Les images démontrant des supposés légumes avariés qui auraient été cuisinés avant d’être servis aux patients ne reflètent pas la réalité. ‘Nou pa kwi legim gate pou donn patian’. Il y a des nutritionnistes qui travaillent quotidiennement sur des menus équilibrés destinés aux malades. Le chef procède ensuite à la vérification de ses produits de consommation disponibles dans les chambres froides de sa cuisine. C’est toute une question de protocole. ‘Zame kwi legim gate dan lopital ! Bann legim sek seki ou trouve dan foto la, sirman kwizinie la inn met sa deor parski li nepli bon. Lerla enn lot dimounn inn tir foto, dir : ‘guete ki legim p kwi pou donn patian’ », fait-on comprendre au niveau du ministère de la Santé et du bien-être. Le ministère précise par ailleurs qu’il n’y a « aucune raison de revisiter le menu dans les hôpitaux. »

La cuisine de l’hôpital Victoria rénovée samedi matin ? 

Des travaux de rénovation auraient été entrepris dans la cuisine de l’hôpital Victoria de Candos, Quatre-Bornes, samedi matin. Une vidéo en circulation depuis samedi matin témoigne de l’engagement des professionnels de la rénovation qui s’activent à redonner un nouveau visage à cette infrastructure essentielle. Cette initiative intervient-elle en réponse aux récentes polémiques entourant les allégations d’insalubrité dans certaines cuisines hospitalières et la préparation d’aliments « avariés » ? 

« Le ministre de la Santé et du bien-être, à travers sa déclaration de vendredi, a exhorté à la population de condamner nos dénonciations concernant la gestion des hôpitaux. Mais nous avons des preuves à l’appui à travers des photos. Il a fallu ébruiter ce scandale afin de faire bouger les choses. C’est tant mieux. Mais nous réclamons l’institution d’un ‘select committee’ afin de faire la lumière sur tout ce qui se trame au sein du ministère », demande le député Ehsan Juman.

 

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