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Allégations de pratiques douteuses au Dental Council : une enquête à la suite d’une publicité à l’origine du «règlement de comptes»

Le Dental Council dément les accusations dont il fait l’objet.

Des allégations de corruption et autres pratiques douteuses secouent le Dental Council depuis quelques semaines. Le cas a été révélé dans la presse le lundi 18 août. Au sein du Conseil, chargé de réguler et améliorer la profession dentaire, on balaie d’un revers de main ces « allégations ». L’on insiste qu’une publicité sur Internet est à l’origine de ce « règlement de comptes ».

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Le Dental Council fait face à des accusations de corruption et de pratiques douteuses. Les allégations, dévoilées le 18 août, portent sur des irrégularités présumées impliquant un businessman et des tensions internes au sein de l’institution. 

Selon un préposé du Dental Council, un businessman enregistré en tant que « Continuous Professional Development (CPD) Provider » (avec un tarif d’environ Rs 25 000 par participant) est au centre de cette affaire. Cet individu possède un établissement comprenant un cabinet dentaire et une parapharmacie, bien que sa demande de création d’une pharmacie ait été rejetée à trois reprises par le Pharmacy Board. Il emploie des dentistes (enregistrés auprès du Dental Council), ainsi qu’un médecin et un pharmacien. Fin 2023, une lettre de dénonciation anonyme signalant une publicité sur Internet a été adressée au Dental Council, qui a alors ouvert une enquête en vertu de la Dental Council Act.

Le businessman, selon le préposé, a « refusé de coopérer » avec le Dental Council dans le cadre de l’enquête. « Il a même harcelé verbalement le personnel et les membres du Conseil ainsi que des préposés du ministère de la Santé chargés du secteur dentaire », allègue le préposé du Dental Council lundi. Le but : faire pression afin que l’enquête n’ait pas de suite. « Le Dental Council a envoyé plusieurs correspondances au businessman au début de l’année afin d’obtenir sa version et de boucler le dossier, mais en vain. Le businessman a sollicité le ‘registrar’ du Conseil en mars de cette année et lui aurait proposé un pot-de-vin en échange de la clôture de l’enquête. Les documents sont en possession du Dental Council et peuvent être mis à la disposition de qui que ce soit », fait-on comprendre.

L’incident a été rapporté au Dental Council, qui comprend des représentants du Bureau de l’Attorney General, du Bureau du Premier ministre (PMO), ainsi qu’une avouée nommée par le gouvernement. « Le Dental Council a tranché et le ‘registrar’ a été invité à consigner une déposition à la police pour ‘bribery’. En avril, le Conseil a décidé de suspendre le permis du businessman en tant que ‘CPD Provider’ auprès du Dental Council », explique-t-on. 

Le Dental Council allègue également que cette affaire a pour toile de fond un « règlement de comptes », car le businessman a ensuite utilisé un compte WhatsApp pour propager de fausses informations concernant le Conseil aux 250 dentistes actifs à travers le pays. Selon le Dental Council, le businessman est en train de se servir d’un dentiste pour arriver à ses fins.

Plusieurs accusations

Le Dental Council est au cœur de plusieurs accusations. D’abord, il est reproché au Conseil d’avoir agi de manière « illégale » en nommant un membre en tant que secrétaire général par intérim, alors qu’un secrétaire général devrait exercer en toute indépendance. Ensuite, un autre point de contestation concerne le « flou persistant » entourant le déménagement du Dental Council dans de nouveaux locaux à Floréal. 

  • Salon

 

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