Allégations de menaces et d’intimidation: un récidiviste harcèle une famille de pensionnés

Il sèmerait la terreur chez cette famille depuis quelque temps. Malgré de nombreuses plaintes déposées à la police par une esthéticienne, l’individu, qui est connu des services de police, continuerait à la harceler, ainsi que les siens. Une nouvelle plainte a été déposée contre, cette semaine, pour « demanding money by threat ». Elle dit craindre pour sa sécurité et celle de sa famille. L’esthéticienne, que nous prénommerons Nazima, 25 ans, a porté plainte au poste de police de Montagne-Blanche, le mercredi 8 juin, contre un habitant de la localité, connu comme un habitual criminal, pour « demanding money by threat ». Dans sa déposition, cette habitante de Sébastopol relate, dans les moindres détails, l’enfer qui lui ferait vivre cet individu depuis quelque temps. Nazima vit en compagnie de son père, son frère et sa sœur qui ont tous les trois des soucis de santé et touchent donc une pension d’invalidité. Le papa est mal voyant, le frère âgé de 29 ans souffre de troubles psychiatriques, alors que la sœur, 23 ans, a un retard mental. C’est l’esthéticienne qui est leur tutrice. Elle raconte que le mercredi 11 mai, aux alentours de 19 heures, le récidiviste aurait fait irruption chez elle, en compagnie d’un autre individu, et aurait sommé les membres de sa famille de lui donner de l’argent. La jeune femme était au travail à ce moment-là. « Mo frer ek mo ser inn dir mwa ki sa misie-la ti rant dan lakwizinn ek inn dir zot degaze dir kot kas pansyon ete », relate-t-elle. Malgré leur handicap, l’aîné et la benjamine résisteront face aux deux intrus et ce sont les cris du père pour alerter les voisins qui les auraient fait fuir. Selon l’esthéticienne, des officiers de police sont venus dans la soirée pour faire une inspection des lieux. Toutefois, affirme Nazima, le récidiviste serait revenu le lendemain matin pour la menacer.

Vol de sous-vêtements

« Li’nn pas devan mo laport ver 7 h 30. Li dir mwa : tonn al CID, mo pou rant kot twa mo pou vyol twa ek to ser. » La jeune femme a alors porté une nouvelle plainte contre le récidiviste. Elle déclare qu’il y a un laisser-aller dans cette affaire, car ce n’est pas la première fois qu’elle porte plainte contre cet homme qui harcèlerait sa famille depuis le 7 avril 2015. Ce dernier, dit-elle, profiterait de la faiblesse des siens car ils sont invalides. « Notre calvaire a débuté l’an dernier lorsque j’ai dénoncé cet homme à la police pour être entré par effraction chez moi. Il avait volé des bijoux en or, ainsi qu’une somme de Rs 14 000. Grâce à des voisins, nous avons pu avoir une description du suspect. » Et ce n’est pas tout, ajoute-t-elle, un mois plus tard, soit en août 2015, l’homme serait revenu et aurait, cette fois-là, volé un pot de fleur et des sous-vêtements qui séchaient sur la corde à linge dans la cour. Une nouvelle plainte a été déposée, car le frère et la sœur de Nazima auraient vu le suspect. « J’ai ainsi fait installer des caméras devant mon domicile. À plusieurs reprises, nous voyons sur les enregistrements qu’il tente d’entrer dans la cour. J’ai aussi fait installer des antivols. Toutefois, le 11 mai dernier, il a profité que la porte de cuisine soit ouverte pour entrer chez moi. Comment se fait-il que cet homme soit toujours en liberté ? Lapolis dir nou zot pou al koz ek li, se tou. Je supplie le Commissaire de police de nous venir en aide », lance Nazima. Du côté de la Police Press Office, on nous informe qu’une enquête a été ouverte en vue de mettre la main sur le suspect.