La violence envers les personnes âgées reste un problème préoccupant. Deux incidents ont été rapportés à Rose-Hill et Quatre-Bornes, révélant un climat d’insécurité et de maltraitance au sein même des foyers, et soulignant la vulnérabilité de nos aînés face à certains proches, auteurs présumés de ces actes.
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Une Quatrebornaise de 75 ans a rapporté des abus constants de la part de ses deux fils, âgés de 53 et 42 ans. Selon elle, une discussion sur la construction d’une maison a dégénéré samedi matin. Son fils aîné, sous l’emprise de l’alcool, a commencé à la malmener verbalement, ce qui n’a pas manqué de réveiller son autre fils, qui dormait. Ce dernier se serait alors joint à cette altercation. Selon la victime, au lieu de calmer son frère, il s’en serait aussi pris à elle en utilisant un langage vulgaire à son encontre.
Ce ne serait pas la première fois que la septuagénaire fait face à ce type de comportement violent. Elle a expliqué aux policiers que, souvent en état d’ébriété, ses fils la maltraitent et l’exhortent à quitter la maison où elle réside depuis de nombreuses années. Craignant pour sa sécurité, elle envisage de solliciter un Protection Order.
Un autre incident s’est produit mardi soir à Résidence Père Laval. Une femme de 73 ans a été victime de propos injurieux et humiliants de la part de son petit-fils de 28 ans. Ce dernier, lors d’une visite tardive à son domicile, l’a insultée avant de quitter les lieux.
Aux dires de la grand-mère à la police, ce n’est pas la première fois qu’elle subit des agressions verbales de la part de son petit-fils. Cette fois encore, elle était seule au moment des faits. Le jeune homme a pris la fuite après cet incident. Il est recherché pour maltraitance envers une personne âgée.
Ce que dit la loi
Le Protection of Elderly Persons Act 2005 a pour objectif de protéger les droits et la dignité des personnes âgées, en définissant les abus envers elles et en établissant des sanctions strictes contre les auteurs de ces abus. Cette législation vise à garantir la sécurité, le bien-être et le respect des aînés, tout en sensibilisant la population aux enjeux liés à leur protection.
Elle prévoit des sanctions strictes pour quiconque porte atteinte à leur bien-être, qu’il s’agisse de violences physiques, verbales, psychologiques ou de négligence.
Ainsi, tout acte de maltraitance envers une personne âgée, qu’il soit commis dans un cadre familial ou autre, est considéré comme un abus grave par la loi. Toute personne reconnue coupable de ces infractions encourt une amende pouvant aller jusqu’à Rs 50 000 et une peine d’emprisonnement de deux ans.
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