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Allégations de maltraitance : craignant pour la sécurité de son fils, il veut en obtenir la garde

Un jeune père de famille dit vivre des moments d’angoisse. Il allègue que son fils, qui ne vit pas avec lui, serait victime d’agression chez son ex-femme. Il a alerté la Child Development Unit.

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Que faire quand on craint que son enfant de 11 ans coure le risque d’être agressé sexuellement chez son ex-épouse ? D’abord le protéger en le prenant à son domicile, car entre-temps, c’est la mère qui en assume la garde. Indiren (prénom modifié) dit avoir entamé des démarches en ce sens en sollicitant l’aide de la police, de la Child Development Unit (CDU), de l’ONG Phœnix Flame et de l’Ombudsperson for Children’s Office. Mais sans succès.

Indiren confie qu’il vit séparé de son ex-femme. Le divorce n’a pas encore été prononcé. La maman exerce la garde temporaire de l’enfant qui se rend chez son père, un week-end sur deux. « Le 16 janvier dernier, la direction de l’école m’a appelé. Mon fils avait des traces de coup. Son œil était rouge et il avait des marques de griffures au visage. Interrogé, il a dit que sa maman était responsable de ces coups. J’ai porté plainte à la police. Entre-temps, il a continué à habiter chez sa mère », relate Indiren.

Quelques jours plus tard, le petit en larmes aurait appelé son père pour lui dire qu’il souhaitait vivre chez lui. Puis, les choses se sont calmées. Un week-end, alors que son fils était avec lui, Indiren a constaté que l’enfant se taisait et qu’il avait brusquement changé d’expression. « Pourtant, quelques minutes plus tôt, il bavardait et riait librement. Je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Il m’a tiré dans la chambre pour me faire des révélations. »

L’enfant aurait allégué avoir aperçu sa mère et son compagnon qui buvaient et fumaient. « Un soir, se réveillant au milieu de la nuit, il a entendu des gémissements et des cris dans une autre chambre. Il a frappé à la porte. Sa mère en est sortie furieuse et lui aurait demandé de retourner dans sa chambre… »

Un autre incident l’aurait perturbé davantage. « Sa mère l’aurait invité à jouer au ballon dans la cour. Quand il est rentré, il a aperçu le compagnon de sa mère, marchant nu dans la maison et mon ex-femme, qui était elle aussi nue, allongée sur le sofa », ajoute Indiren.

La cdu avertie

Indiren affirme avoir averti le bureau de l’Ombudsperson for Children’s. Un officier lui aurait répondu qu’ils doivent obtenir un rapport de la CDU avant d’agir. Le père reproche à la CDU de Vacoas de minimiser cette affaire. « Les officiers m’ont dit qu’ils avaient parlé à la mère et que les choses ne sont pas aussi graves que je le crains. »

Contactée par la rédaction d’Xplik ou K, la CDU a confirmé que les déclarations du père diffèrent des propos de l’enfant qu’ils ont questionné. « Si mon fils n’a pas raconté aux officiers ce qu’il m’a avoué, c’est que sa mère fait probablement pression sur lui pour qu’il se taise », martèle Indiren. « Cela m’empêche de dormir. J’ai consulté une psychologue. Elle m’a conseillé d’attendre que l’enfant dise qu’il veut habiter chez moi. Si mon enfant n’a rien inventé, sa  vie est en danger… »

 

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