Allégations de maldonne à la NPFL : l’Icac procède à trois arrestations

Une association de malfaiteurs avec des complicités au sein même de la National Property Fund Ltd (NPFL) a permis à un habitant de Quatre-Bornes de bénéficier frauduleusement d’un pactole de Rs 4,95 millions. La suite des investigations de la brigade anticorruption réserverait bien de surprises.

L’Independent Commission against Corruption (Icac) entame une autre étape dans l’enquête entourant des allégations de maldonne à la National Property Fund Ltd (NPFL). Les enquêteurs ont procédé à l’arrestation d’un habitant de Quatre-Bornes ainsi que deux de ses proches.

Le suspect a obtenu Rs 4,95 millions de la NPFL. Le hic, selon les enquêteurs, est que cet homme a reçu cet argent sur son compte bancaire alors qu’il n’a jamais été détenteur d’un plan de Super Cash Back Gold. L’Icac cherche à comprendre comment il a pu bénéficier de cette somme d’argent.

Les hommes de Navin Beekarry ont également constaté que cet habitant de la ville des Fleurs a transféré cet argent sur le compte bancaire de deux de ses proches. Au total : trois personnes ont été inculpées. Cela après que le comptable de la NPFL ait consigné une déposition à la police.

Ce dernier a indiqué dans sa plainte qu’il avait noté « une transaction douteuse » alors qu’il vérifiait les comptes de la compagnie. C’est en mars dernier qu’un chèque en bonne et due forme d’un montant de Rs 4,95 millions avait été émis au nom de l’habitant de Quatre-Bornes. En contre-vérifiant les données, le nom de la personne ne figurait pas dans la base de données de la NPFL.

L’Icac compte passer à une autre étape de l’enquête. Une descente dans les locaux de la NPFL n’est pas à écarter. Les enquêteurs ne négligent pas la piste d’une complicité interne au sein de l’organisme, car c’est un cadre qui a apposé sa signature sur le chèque. Celui-ci devrait être entendu par les officiers de l’Icac dans les jours à venir. D’autres interpellations sont à prévoir dans cette affaire.

Le suspect est incarcéré au centre de détention de Moka, alors que ses deux proches ont été relâchés sur parole. Selon nos recoupements, le suspect n’aurait toujours pas dévoilé le nom de son complice aux enquêteurs. Son interrogatoire devrait se poursuivre ce mercredi 13 juin.