L’Independent Commission against Corrup-tion (Icac) compte débuter dans une dizaine de jours les premiers interrogatoires dans l’enquête ouverte sur la Mauritius Housing Company (MHC).
Publicité
Après avoir identifié les dossiers liés aux 23 plaintes qu’elle a consignées, l’équipe de Navin Beekarry a procédé à leur saisie mardi 24 janvier. Les premières analyses démontreraient qu’il y a matière à poursuites contre une vingtaine de responsables de l’organisme, notamment son ex-président Mamade Khodabaccus, qui est secrétaire-général du Parti mauricien social-démocrate (PMSD).
L’enquête de la commission anticorruption porte sur des exercices de recrutement, des plans de formation, des promotions, de prétendues fausses réclamations ainsi que des prêts dépassant les Rs 500 millions accordés à des clients proches de la direction ou qui s’avèrent être des mauvais payeurs. Le plus gros dénonciateur auprès de l’Icac s’avère être Ranjiv Boolauck, un haut cadre de cet organisme responsable de l’Audit et qui est actuellement suspendu de ses fonctions.
Retrait frauduleux
« J’ai découvert au moins 35 cas de fraudes. Une véritable mafia était à l’œuvre au sein de la MHC. Elle était aidée par un ancien responsable. J’ai envoyé une lettre au nouveau Premier ministre, au ministre de la Défense, au commissaire de police ainsi qu’aux directeurs de la Financial Intelligence Unit et de l’Icac mardi après-midi », a expliqué Ranjiv Boolauck au Défi Quotidien mercredi.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !