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Allégations de favoritisme : un Principal Civil Status Officer porte plainte au CCID

Des employés de l’état civil, incluant des responsables, seront entendus par le CCID durant la semaine.

Cinq employés de l’état civil se sont tournés vers le Public Bodies Appeal Tribunal (PBAT) pour dénoncer des actes de favoritisme au sein de l’organisme de l’État où ils travaillent. Parmi ceux-ci figure un Principal Civil Status Officer affecté à la section National Identity Card. Il est allé jusqu’à porter plainte au Central Criminal Investigation Department (CCID) le jeudi 17 juin. Il reproche à son supérieur hiérarchique d’avoir favorisé un officier moins qualifié et ayant moins d’expérience que lui et tant d’autres pour une nomination au poste de Deputy Registrar Officer. 

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C’est vers novembre 2020 que l’annonce a été publiée. Une trentaine d’employés ont fait acte de candidature. Dans sa déposition, le Principal Civil Status Officer explique qu’il avait postulé, tout comme son collègue. Il ajoute que c’est ce dernier qui avait décroché le poste. Mais le 1er juin, il est parti à la retraite. 

En se basant sur l’échelle hiérarchique, le plaignant estime qu’il aurait dû être nommé. Le 14 avril 2021, le couperet est tombé. Une fonctionnaire comptant dix années d’expérience a décroché le poste. 
L’officier dit se sentir lésé car cette personne a moins d’expérience que lui au sein de l’organisme, vu qu’il compte 43 années de service. Cinq autres postulants ont fait part de leur désaccord dans des plaintes déposées devant le PBAT. 

Dans sa plainte au CCID, le Principal Civil Status Officer fait également état d’actes de harcèlement contre sa personne. Il a réceptionné une lettre anonyme l’accusant d’avoir émis, il y a une vingtaine d’années, un acte de naissance comportant des « erreurs ». 

La lettre mentionne aussi que le plaignant était sous l’influence de l’alcool au moment de l’émission de l’extrait de naissance. « Or, je n’ai jamais consommé une goutte d’alcool durant toute ma vie. Cela va à l’encontre de mes croyances religieuses », s’est-il défendu dans sa plainte. 

Durant la semaine, le CCID devrait démarrer les interpellations. Des employés, incluant des responsables du bureau de l’état civil, seront appelés à fournir des précisions. Les enquêteurs passeront au crible les documents que leur a remis le plaignant.

Interrogé le vendredi 18 juin, Mario Ayelou, Registrar de l’état civil, a fait valoir que l’organisme fonctionne selon un système bien établi. Il a dit ne pas être au courant de ce cas. « Ziska prezan li pa’nn inform mwa de sa bann problem-la. Me se so drwa fondamantal al kasernn sentral pou port plint », a-t-il déclaré.

 

 

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