Dans une plainte déposée le mardi 13 décembre devant la Human Rights Commission de la Police Complaint Division, Kaviraj allègue avoir été victime de brutalité policière dans la soirée du lundi 12 décembre. Ce maçon de 44 ans, habitant Bambous, affirme qu’un policier l’a giflé avant de lui lancer : « Sa mem to kado lane. »
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Tout a commencé dans la soirée de lundi. Une dispute a éclaté entre Kaviraj et son épouse. Quelques instants après, alors que le quadragénaire était à l’extérieur de la maison, ses deux enfants ont accouru, lui disant que leur mère comptait mettre fin à ses jours. Le maçon s’est rué à l’intérieur. Il a tenté de dissuader son épouse. Il affirme qu’elle a essayé d’ingurgiter de l’eau de Javel. Le quadragénaire a alors décidé de rechercher l’aide de la police pour ramener sa femme à la raison.
Langage abusif
Il s’est rendu à bicyclette au poste de police de la localité. Vers 19 h 10, deux policiers l’ont accompagné en voiture en direction de son domicile. Selon les dires de Kaviraj, alors qu’ils étaient en route, un des officiers a utilisé un langage abusif à son égard quand il lui a parlé de la situation dans laquelle il se trouve.
Une fois chez lui, les policiers ont aussitôt interrogé l’épouse du quadragénaire. Mais ils ont constaté que tout était normal. Kaviraj a alors suggéré aux policiers de référer son cas à une Cour de justice. Toujours selon le maçon, un des policiers l’a giflé, en lui lançant : « Sa mem to kado lane sa. » Ils auraient ensuite quitté son domicile.
Kaviraj a décidé de porter plainte, affirmant qu’il peut citer six témoins de la brutalité policière dont il aurait été victime. La Human Rights Commission s’est saisie de l’affaire.
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