Allégations d’attouchement sexuels: Ally Dooky évoque des ‘accusations’ injustes

Accusé par son ex-femme d’attouchements sexuels sur sa fille depuis 2010, Ally Dooky attend toujours de savoir si cette affaire sera rayée ou pas. S’il compte se battre jusqu’au bout, il avoue que ces dernières années ont été très dures pour lui. « Je n’ai remporté que quelques batailles dans le respect de mes droits » s’insurge-t-il. Ce père indigné s’était révolté contre l’obligation imposée à certains pères divorcés d’exercer leur droit de visite aux postes de police. « Cet environnement policier n’est pas du tout approprié pour les enfants », s’indigne Ally Dooky. « Je comprends qu’en raison de ces allégations d’attouchement sexuel sur mineur, la justice ait tranché en faveur de visites surveillées. Mais cela me faisait mal d’imposer une telle situation à ma fille ». Il a donc réclamé à la justice le droit de voir sa fille ailleurs que dans un poste de police. « Une bataille de remportée », clame cet habitant de Vallée-Pitot. « J’ai expliqué au juge mon point de vue et il a tranché en ma faveur. Dorénavant, j’emmène ma fille se promener de 14h30 à 17h30, dans l’un des trois centres commerciaux des environs, en présence de ma mère. Ma fille est heureuse. Nous nous sentons ainsi plus à l’aise. Nous nous sentons libres, car nous n’avons pas l’impression d’être surveillés. On rit, on s’amuse. Je suis désormais plus convaincu que les postes de police ne sont pas des lieux appropriés pour les enfants. Ma fille attend avec impatience le jour de nos retrouvailles. Quand je ne peux la récupérer parce que ma mère est malade, ou en raison de mes contraintes professionnelles, elle m’appelle à plusieurs reprises pour exprimer sa déception ». Concernant les allégations d’attouchements sexuels, Ally Dooky devra patienter jusqu’au 12 janvier 2016, pour connaître l’avis du Directeur des poursuites publiques dans cette affaire : sera-t-elle rayée ou pas ? « Une enquête sociale est en cours à mon sujet. Je garde espoir, j’espère que tout se passera bien. J’attends ce jour avec impatience. Je n’ai rien fait. Imaginez mon désespoir d’être injustement accusé d’un crime à l’encontre d’un enfant que j’aime plus que tout au monde. J’ai beau clamer que je suis innocent, tant que la cour ne se prononcera pas, le doute subsiste », conclut-il.