Sabrina (prénom modifié), habitant l’Ouest, a porté plainte au poste de police de Camp-Levieux, le vendredi 7 avril. Cette fillette de 8 ans accuse son oncle, âgé, lui, de 45 ans, d’abus sexuels.
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L’homme a été arrêté et la victime placée dans un abri, par les officiers de la Child Development Unit (CDU).
Sabrina est issue d’une famille modeste. Elle vit avec sa grand-mère maternelle depuis qu’elle a trois mois, ses parents étant derrière les barreaux pour une affaire de drogue. Elle fréquente une école de sa localité. C’est un changement dans son attitude qui a attiré l’attention de son enseignante, vendredi dernier.
En effet, la petite tirait sur les jupettes de ses amies de classe pour essayer de les enlever. La maîtresse, sentant que quelque chose ne tournait pas rond, lui a alors demandé des explications. C’est ainsi que Sabrina a relaté le calvaire qu’elle a vécu aux mains de son oncle. La CDU a été immédiatement alertée et l’affaire relayée à la police.
Interrogée par les enquêteurs en présence des officiers de la CDU, Sabrina a raconté que son oncle lui faisait visionner des films à caractère pornographique. « Mo gramer, mo tonton ek mwa dormi lor enn sel lili. Aswar, mo tonton fer mwa get ban move fim. E linn fer move kiksoz ek mwa. J’ai alerté ma grand-mère, mais elle ne m’a pas crue », dit Sabrina.
Après avoir porté plainte, la petite a été transportée à l’hôpital Victoria de Candos où elle a été admise. Le lendemain, elle a été examinée par un médecin de la police qui a confirmé ses dires. Sabrina a été ensuite placée dans un abri, par les officiers de la CDU.
Liberté conditionnelle
Le samedi 8 avril, la police de Camp-Levieux a procédé à l’arrestation de l’oncle. Le suspect a nié en bloc les allégations portées contre lui. Après son interrogatoire, le quadragénaire a comparu devant la Bail & Remand Court sous une charge provisoire de « causing a child to be sexually abused ».
La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle. Lundi, l’oncle a été de nouveau traduit devant le tribunal de Rose-Hill, mais la motion pour sa remise en liberté a été rejetée. Mercredi, il a retrouvé la liberté conditionnelle après avoir fourni une caution de Rs 15 000.
L’enquête est menée par l’inspectrice Flore et est placée sous la supervision de la chef inspectrice Ramdour.
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