Allégation d’usurpation d’identité : l’épouse du ministre Sinatambou nie s’être fait passer pour un notaire

La polémique entourant les attributions de Sandyana Sinatambou dans l’étude portant le nom Sinatambou s’est achevée, le mercredi 14 février, devant la Cour suprême. La demande d’injonction déposée par deux habitants du Nord a été retirée après que l’épouse du ministre Étienne Sinatambou a nié toute tentative de se faire passer pour un notaire.

Raouf Bauccha et Mahmood Bauccha avaient saisi la juridiction des référés de la Cour suprême pour contester un partage qu’aurait fait Sandyana Sinatambou après le décès de leur père. Ils affirment qu’ils étaient sous l’impression que Sandyana Sinatambou était un notaire. Par la suite, ils ont constaté que le partage n’avait pas été fait selon les dispositions de la loi. Ils ont alors réclamé des explications auprès de l’étude Sinatambou et ont appris que Sandyana Sinatambou n’était que « manager » de cette étude. À travers leur demande d’injonction, ils veulent faire avorter la transcription du partage effectué par l’étude Sinatambou.

Leur donnant la réplique, Sandyana Sinatambou précise qu’elle ne s’est jamais présentée comme notaire. Elle déplore la présence de plusieurs mensonges dans l’affidavit des Bauccha. Elle explique que le partage n’a jamais eu lieu et s’engage à ne plus se mêler de cette affaire.

Les Bauccha avaient retenu les services de l’avocat Imteeaz Mamoojee et de l’avoué Farah Hossen. Sandyana Sinatambou était représentée par l’avoué Selva Murday.