Allegation de viol : une collégienne incrimine 3 adolescents

Une adolescente affirme avoir été agressée sexuellement par plusieurs garçons plus âgés qu’elle. Ceux-ci ont été arrêtés, mais ils nient les faits et invoquent le consentement.

Une collégienne de 13 ans, domiciliée dans les hautes Plaines-Wilhems, est actuellement admise à l’hôpital Victoria, à Candos. L’adolescente affirme avoir été agressée sexuellement par trois adolescents, mardi après-midi, à Vacoas. La police a procédé à l’arrestation des jeunes suspects.

C’est le médecin de service à l’hôpital qui a informé la police de cette agression. Dans sa plainte, la victime a indiqué qu’il y a un an, elle a fait la connaissance d’un adolescent de 16 ans à travers Facebook. Ils se sont mis à communiquer fréquemment et se sont rencontrés en quelques occasions. Selon la collégienne, le garçon est venu la voir à deux reprises. Ils auraient eu des relations intimes à proximité d’un centre communautaire.

Le mardi 13 juin, vers 15 heures, la victime rentrait chez elle après les cours. Elle a expliqué à la police avoir rencontré l’adolescent en question, en cours de route. Après un brin de causette, ce dernier lui aurait pris son cellulaire. « Il me l’a arraché des mains. Lorsque je lui ai dit de me le rendre, il m’a proposé d’avoir des relations pour que je puisse le récupérer », a-t-elle affirmé dans sa plainte. Elle a avoué s’être pliée aux exigences. Mais peu après, elle a expliqué que deux adolescents sont arrivés.

« C’étaient des amis à lui. Ils ont abusé de moi à tour de rôle, avant de se sauver », a ajouté la victime. Croyant qu’ils étaient allés chercher d’autres individus pour poursuivre leur sale besogne, elle s’est cachée. Elle s’est ensuite rendue à son domicile où elle a tout déballé à sa mère. Cette dernière a informé la Child Development Unit (CDU).

L’adolescente a été conduite à l’hôpital où elle a été admise. La police de Vacoas, en charge de l’enquête, a procédé, mercredi, à l’arrestation des trois jeunes. Ils ont nié avoir abusé sexuellement de l’adolescente. Accompagnés de leurs parents, ils ont expliqué que la victime était consentante.