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Allégation de pot-de-vin - Me Ravi Rutnah : «Mon client a été piégé»

Raj Dayal L’ex-ministre est accusé d’avoir sollicité un pot-de-vin.

L’ex-ministre Raj Dayal, par le biais de son homme de loi Me Ravi Rutnah, conteste la production de l’enregistrement de sa conversation avec Patrick Soobhany. L’avocat de la défense soutient que l’enregistrement a été fait de manière illégale et a été manipulé. L’argument sera entendu devant la cour intermédiaire le 17 septembre.

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Une audience dans le procès intenté à l’ancien ministre de l’Environnement, Raj Dayal, a eu lieu, le mardi 31 juillet 2018, devant les magistrats Darshana Gayan et Sacheen Boodhoo. La poursuite était appelée à faire part de sa décision à la suite de la motion formulée par la défense. Celle-ci avait objecté à la production d’un enregistrement d’une conversation de Raj Dayal avec l’homme d’affaires Patrick Soobhany.

Lors de l’audition de mardi, Me Medaven Armoogum, Senior State Counsel, a réclamé plus de précision sur la motion de la défense.

« The defence contends that the exhibit was subject to manipulation by persons known and unknown before remitting it to the investigative authorities » , a affirmé Me Ravi Rutnah tout en ajoutant que son client a été piégé et que l’enregistrement a été fait de manière illégale.   

« It was conducted by witness No 20 (Patrick Soobhany) who was acting as an agent provocateur following a previous meeting he had with my client during a site visit. Then later armed himself with a recorder, concealed it and thereby illegally recorded the conversation », ajoute l’avocat de la défense.  

À la suite de la déclaration de la défense, Me Medaven Armoogum a demandé à ce que l’argument soit débattu le 17 septembre. Il a soutenu qu’il communiquera à son confrère la liste des témoins qui seront entendus dans le cadre de cette motion.

Raj Dayal est poursuivi par l’Independent Commission Against Corruption (Icac), pour « bribery by public official ». L’homme d’affaires Patrick Soobhany s’était rendu à l’Icac, le 22 mars 2016, en alléguant que Raj Dayal aurait sollicité une contribution de sa part pour les activités dans sa circonscription, en marge de la fête Holi. En échange, sa demande pour un Environmental Impact Assessment pour un projet de morcellement résidentiel à Gros-Cailloux allait être agréée. Raj Dayal plaide non coupable.

 

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