Un bras fracturé, l’utérus enlevé. A.R se dit traumatisée après son accouchement le mardi 5 avril. Elle déplore « un accouchement brutal » et des conséquences psychologiques et physiques. Elle a décidé de porter plainte contre la Santé. Selon elle, elle aurait subi des violences gynécologiques lors de son accouchement à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo.
R.V, le père de la jeune femme, explique que ce n’est pas uniquement la mère de l’enfant qui vit une expérience traumatisante. « Toute la famille passe par un moment difficile », dit-il. Ce père de famille, qui habite Bambous, explique que pour le moment, il n’a pu voir l’enfant. « Il a été placé sous observation, surtout avec son bras fracturé ».
Il revient sur ce jour fatidique : « Ma fille a appris, lundi dernier, qu’elle allait accoucher par césarienne le lendemain. Par la suite, nous n’avons pas eu de ses nouvelles. Finalement, ce n’est que le lendemain (mercredi 6 avril) qu’elle nous a appelés. Elle était en larmes ».
A.R explique qu’elle a ressenti des mouvements violents lors de l’accouchement. « Par la suite, on m’a expliqué qu’ils ont tenté de retourner le bébé et qu’il avait un bras facturé. Je ne cesse de penser à cet enfant si fragile avec une si grosse fracture ». En sus, elle avance qu’elle a appris, le lendemain de l’accouchement, que son utérus avait entièrement été enlevé. « Personne ne m’a donné d’explication. Je ne comprends pas ce qui se passe », dit-elle.
Son père est révolté. « Ma fille n’a que 26 ans. On ne peut prendre la décision de lui enlever l’utérus sans lui en parler et la préparer à ce grand déchirement ». Il explique que pour le moment, il attend avec impatience que sa fille quitte l’hôpital et rentre à la maison avec le bébé. Ils ont décidé de porter plainte pour négligence médicale.
Nous avons voulu en savoir plus auprès des responsables au ministère de la Santé. Cependant, les personnes concernées préfèrent ne pas en parler pour le moment. Elles avancent toutes la même chose. « À chaque fois qu’il y a une plainte pour négligence médicale, une enquête est ouverte. Il faudra attendre les conclusions », dit-on.
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