Un couple a porté plainte pour négligence contre le personnel médical de l’hôpital de Candos, le mardi 13 mars, après le décès de son bébé au lendemain de sa naissance le 19 février dernier.
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Elle a accouché d’un bébé après six mois et demi de grossesse. Hélas, ce dernier est décédé au lendemain de sa naissance. Padmini, une habitante de Quatre-Bornes, en est à sa troisième grossesse. La dernière fois, elle avait perdu son bébé après sept mois de grossesse. C’est la raison pour laquelle le dispensaire de sa région l’a transférée à l’hôpital de Candos, par mesure de précaution.
Le 22 décembre 2017, la femme en est à son quatrième mois de grossesse. Des boutons ‘anormaux’ sont apparus sur son ventre et elle ne se sent pas bien. Elle effectue sa première échographie et son médecin traitant à l’hôpital lui confirme que tout va bien pour le bébé et pour elle-même. Quelques jours après, vu qu’elle n’était toujours pas rassurée, elle décide de solliciter l’avis d’un autre gynécologue du privé. Après examen, la mauvaise nouvelle tombe : il y a de l’eau dans le ventre de son bébé.
Le médecin privé réfère Padmini à un confrère radiologue (toujours du privé) pour avoir un deuxième avis. « Effectivement, selon les résultats du deuxième examen, l’eau avait atteint 10 mm dans le ventre de mon bébé. Le gynécologue du privé m’a déclaré que la situation risquait d’empirer, puisque le volume d’eau pouvait augmenter et que c’est dangereux pour le bébé. Et d’ajouter que, normalement, à 16 semaines de grossesse, cette situation est visible lors de l’échographie », explique Padmini.
Inquiète, la future maman se rend à l’hôpital Victoria de Candos et montre les résultats des examens qu’elle a effectués dans le privé. Son gynécologue décide de l’admettre tout de suite. « Quand je me suis rendue à l’hôpital, le gynécologue m’a demandé de rester en observation et qu’il me faudrait accoucher par césarienne. Une semaine après, il m’a annoncé que le volume d’eau continuait à augmenter dans le ventre du bébé. Puis, sept jours plus tard, il m’a demandé de me préparer, dans les dix minutes pour subir la césarienne, le sang du bébé ayant commencé à sécher. J’ai accouché le 19 février et mon bébé est décédé le 20 février. On m’avait prévenue que mon bébé mourrait durant la nuit. Le pire, c’est quand je me suis tournée vers le surintendant de l’hôpital, la secrétaire n’a pas enregistré ma plainte et a appelé le gynécologue concerné pour l’avertir de la situation. »
La rédaction s’est tournée vers Jameer Yadally, l’attaché de presse du ministère de la Santé. Celui-ci a demandé au couple affligé de se rendre à l’hôpital de Candos, le mardi 13 mars, pour déposer leur plainte. La mère a aussi présenté une plainte civile contre le gynécologue de l’hôpital de Candos au poste de police de Quatre-Bornes.
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