Abdool Wahid L., 65 ans et ancien Principal Civil Status Officer, a été arrêté, le lundi 8 mai, par la Cybercrime Unit pour un cas de harcèlement sexuel présumé. Une de ses anciennes collègues a porté plainte contre lui l’année dernière. Des officiers ont perquisitionné la maison du sexagénaire, à Quartier-Militaire. Des tampons appartenant à l’État et des équipements à fabriquer de faux documents ont été retrouvés à son domicile.
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Il est dans de sales draps. Abdool Wahid L., qui vient de prendre sa retraite, a été arrêté, lundi, par la Cybercrime Unit. Une de ses anciennes collègues a fait une déclaration contre lui, en 2017, aux Casernes centrales. Dans sa plainte, la victime présumée explique que le sexagénaire la harcelait sexuellement. Ce dernier lui envoyait des messages obscènes et des clips à caractère pornographique.
« Abdool Wahid L. m’envoyait des messages, via des comptes e-mails anonymes, me proposant d’avoir des relations sexuelles avec lui. Je lui ai fait comprendre de ne pas m’importuner de la sorte. Mais il a continué de me harceler », explique la plaignante. Aux enquêteurs, celle-ci avait remis des copies des e-mails à connotation sexuelle. Et de faire ressortir que le sexagénaire aurait utilisé plusieurs SIM Cards pour entrer en contact avec elle.
Perquisition
Après avoir vérifié les informations, la Cybercrime Unit a arrêté le sexagénaire. Au cours d’une perquisition au domicile de ce dernier, les officiers sont tombés des nues. Plusieurs faux documents, dont des certificats de naissance et de décès, des accessoires pour fabriquer des pièces d’identité, des sceaux appartenant à l’État, des SIM Cards, un federal streamer, du gaz paralysant et d’autres équipements ont été saisis. Les enquêteurs ont confisqué son ordinateur et son téléphone portable pour les besoins de l’enquête.
Abdool Wahid L. a été placé en détention. Après avoir passé une nuit en cellule, l’ex-Principal Civil Status Officer a été provisoirement inculpé sous trois charges provisoires devant le tribunal : unlawful use of government seal, breach of computer misuse et possession of federal streamer. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, il a été reconduit en cellule policière. Il a expliqué aux enquêteurs qu’il donnerait sa version des faits en présence de son homme de loi.
L’enquête est supervisée par le surintendant de police (SP) Mannaram.
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