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Allégation de harcèlement sexuel : elle refuse ses avances, il menace de lui faire perdre son emploi

tribunal de Rose-Hill Le tribunal de Rose-Hill.

Une employée d’une compagnie de téléphonie de 31 ans dit être victime de harcèlement sexuel de la part d’un comptable. Elle a peur de retourner à son bureau à Ébène. Il aurait menacé la jeune femme de lui faire perdre son poste et de briser son ménage si elle refusait ses avances. Le suspect, âgé de 40 ans, a été arrêté.

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Elle a porté plainte au poste de police de Rose-Hill, le 20 décembre. « Cela fait deux mois que je travaille à Ébène. Il y a deux semaines, un Accountant Representative m’a approchée. Ses conversations dépassaient le cadre professionnel. Il m’a fait des avances et des propositions indécentes. Il m’a proposé de sortir avec lui », explique la jeune femme aux policiers.

Mariée, elle ne tient pas à une relation avec ce collègue. « Je lui ai demandé de surveiller son langage et j’ai repoussé ses avances ». Ce refus n’aurait pas calmé les ardeurs du soupirant qui lui a adressé des SMS. « J’ai menacé de le rapporter à la direction», ajoute-t-elle à la police.

Il y a peu, lors de la pause-déjeuner, le collègue serait revenu à la charge. « Il m’a fait du chantage : soit j’acceptais ses avances, soit il me dénonçait à mon époux en prétendant qu’on sortait ensemble. Il a menacé de briser mon couple et de me faire perdre mes enfants. Il a soutenu avoir le pouvoir de me faire perdre mon emploi », ajoute-t-elle dans sa déclaration.

Allégation d’attouchements

Le 19 décembre, elle se trouvait dans le Mess Room quand le comptable aurait surgi. « Il a fermé la porte. Il m’a agrippée. Je me suis débattue. Il a procédé à des attouchements », allègue la femme. Parvenant à se défaire des griffes de son agresseur, elle menace de le dénoncer.

« Mo pou fer twa perdi to plass travail !», lui aurait-il lancé. Las de cette situation, la jeune femme a révélé l’affaire à son époux et a porté plainte. Arrêté, le suspect a nié les allégations à son encontre. « Ce qu’elle dit est totalement faux », a-t-il déclaré en présence de son avocat.

Le 21 décembre, il a comparu devant le tribunal de Rose-Hill et a été inculpé de harcèlement sexuel. Il a dû s’acquitter d’une caution pour retrouver la liberté.

  • defimoteur

     

 

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