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Allégation de harcèlement de la famille paternelle - Vanessa : «Ils veulent l’héritage de mon père»

Vanessa Vanessa allegue que les panneaux en tôle de couleur rouge sont illégales. Des officiers municipales ont été envoyés sur place.

Vanessa et sa mère ont frappé à la porte du Défimedia Group pour réclamer de  l’aide. Les deux femmes ne savent pas vers qui se tourner. Depuis le décès de son père, Vanessa dit qu’elles sont harcelées par sa « famille ». « Ils veulent l’héritage de mon père », dit la jeune fille. 

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C’est à Sainte-Croix qu’habitent Vanessa, 27 ans, sa sœur cadette et leur mère. Elles logent au rez-de-chaussée dans un bâtiment familial qui est partagé par quatre familles. La jeune femme raconte que depuis le décès de son père, elles sont harcelées par la « famille » de son père.

« Leur objectif est qu’on renonce à la maison qui appartient à mon père. Cette situation infernale a commencé un mois après le décès de mon père. Ils ont utilisé tous moyens possibles pour nous rendre la vie amère et on n’en peut plus. Nous n’avons pas eu le temps de faire le deuil de notre père que les soucis ont commencé », explique-t-elle.

Chien harcelé

Deux plaintes ont été enregistrées contre la famille de Vanessa par la « famille »de son père, « Mais la magistrate a tranché en notre faveur. Ils ne s’en prennent pas qu’à nous, mais aussi à notre chien », indique-t-elle.

« C’est devenu un enfer. Tous les jours, ces personnes détruisent ce qui se trouve sur notre terrasse. Nous avons reçu la visite de préposés du ministère de la Santé et de la mairie pour des allégations contre notre chien et contre nous », relate Vanessa.

Dans son voisinage, plusieurs chiens errants et des  chiens des voisins trainent les rues. « Ils allèguent que mon chien fait du désordre dans la rue et défèque partout. Sauf que mon chien est promené en laisse par ma mère uniquement le matin. »

En deux occasions, en mai 2017 et en juin 2018, Vanessa a reçu la visite des préposés des services sanitaires à cause de son chien. « Ils m’ont informé qu’il n’y a pas de soucis et que j’étais en règle. Je leur ai montré les documents médicaux de mon chien et la niche qui était bien aérée », explique-t-elle.

Santé

La semaine dernière, nous avons reçu la visite d’un inspecteur du ministère de la Santé. « Il nous a dit que plusieurs plaintes avaient été enregistrées concernant l’odeur nauséabonde des détritus qui se trouvent sur le terrain situé à côté de notre maison », poursuit la citadine.

Après des questions sur le voisinage, l’inspecteur est reparti. Quelques heures après, la mère de Vanessa tombe sur un avis légal avait été glissé sous la porte. « À aucun moment, il ne nous a informés qu’il était en visite à cause d’une plainte contre nous. Il n’est même pas entré dans la cour pour vérifier la niche du chien », déplore l’ainée de la famille.

La plainte mentionne une « accumulation d’urine sur le sol en béton d’un chenil provoquant une odeur nauséabonde nuisible à la santé’ et demande que la situation soit réglée dans un délai de cinq jours. »

Vanessa a tout de suite pris une photo des ordures situées à côté de la maison comme preuve. « L’odeur ne venait pas de la niche, mais bien des ordures empilées », indique-t-elle.

Construction illégale

Au premier étage du bâtiment où habite Vanessa, il y a eu des constructions illégales, allègue-t-elle. Une plainte a été enregistrée à la mairie de Port-Louis concernant ce problème. « J’ai montré les photos que j’ai prises des constructions illégales à un responsable de la mairie. Mais celui qui s’occupe de mon dossier n’est jamais disponible », explique-t-elle.

La rédaction a contacté Daniel Laurent, lord-maire de Port-Louis, qui dit être au courant de ce dossier. « J’attends le rapport de l’inspecteur que j’ai envoyé pour une visite. Nous allons vérifier si ces constructions sont aux normes et si les entrepreneurs avaient un permis. Par la suite, nous prendrons des actions s’il y a lieu », explique le lord-maire.

Souvenirs

« La famille de mon père n’a pas le droit de s’en prendre à nous. Car c’est notre droit légitime d’haibiter la maison. Je ne renoncerai pas aux souvenirs de mon père. Je quitterai cette maison seulement lorsque je vais me marier. Cette maison appartient aussi à ma mère et à ma sœur », explique-Vanessa.

Sa mère a également porté plainte pour harcèlement à l’encontre de ses deux filles et d’elle-même par la famille de son défunt époux. « D’ailleurs, nous avons le soutien du ministère des droits de la Femme. Nous recevons un accompagnement psychologique et le ministère nous aide dans nos démarches légales », conclut la mère.

 

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