Faits Divers

Allégation d’avortement de jumeaux - La mère : «J’ai fait une fausse couche»

Une habitante de Sainte-Croix, âgé de 38 ans, qui était enceinte de quatre mois, est soupçonnée de s’être fait avorter. Elle attendait des jumeaux. Elle est admise à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo et la police d’Abercrombie enquête. La femme nie et dit avoir fait une fausse couche.

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L’habitante de Sainte-Croix est à l’hôpital depuis le samedi 26 janvier. Le personnel soignant a soupçonné qu’elle se serait fait avorter. La police d’Abercrombie a ouvert une enquête. Les fœtus seront envoyés à la Forensic Science Laboratory pour des analyses.

L’habitante de Sainte-Croix est mère de quatre enfants, deux filles et deux garçons, âgés de 4 à 14 ans. « En octobre, j’ai appris que j’étais enceinte de jumeaux. J’étais très contente », confie-t-elle au Défi Quotidien.

Elle explique que depuis vendredi, elle ressentait des douleurs. « Mo ti pe lav linz vandredi e monn lev enn kivet delo avek so linz ansam e lerla monn komanss segne e mo ti pe gagn feb. Je me suis reposée et je me suis sentie mieux. »

Et d’ajouter : « Samedi, en nettoyant la salle de bains, j’ai glissé. Je saignais abondamment. Alors que je regagnais ma chambre, j’ai retrouvé les fœtus par terre. J’ai fait une fausse couche et je ne me suis pas fait avorter mes jumeaux comme disent les policiers. J’ai alerté mes proches et ils ont appelé le SAMU. J’ai été transportée à l’hôpital où on m’a fait un curetage. Je suis sous le choc d’avoir perdu mes jumeaux. C’est traumatisant », relate-t-elle.

Elle indique que ses quatre enfants étaient également joyeux et attendaient l’arrivée de jumeaux. « Je ne sais pas comment leur annoncer cette nouvelle. Mo leker lour e mo pa kone ki mo pou fer », ajoute-t-elle.

Maxwell, 67 ans, le père de la patiente, dit être choqué. « J’ignore si ma fille a eu recours à l’avortement. Elle était joyeuse quand elle avait appris la nouvelle. Elle avait informé nos proches de sa grossesse et leur avait dit d’acheter des choses pour les bébés. Mo mem mo pe ress bet », dit-il.

La police attend que la patiente se rétablisse pour enregistrer sa version des faits. L’enquête policière se poursuit sous la supervision du SP Paraouty.

 

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