Allégation d’attentat à la pudeur : le Dr Nishan Moheeputh ne voyagera pas 

Le Dr Nishan Moheeputh, 45 ans, a brillé par son absence vendredi devant la Cour intermédiaire. Son cousin l’a représenté, informant la Cour que le spécialiste en chirurgie plastique souffrait de conjonctivite et ne pourrait pas voyager. En conséquence, la Cour a rayé sa requête.

Par ailleurs, le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) s’est opposé à la demande d’autorisation de voyager du médecin. Deux objections ont été soulevées : le risque de fuite ou de récidive. En l'absence du chirurgien esthétique, le magistrat Prithviraj Balluck a rayé la demande, après que le cousin a précisé que le médecin n'avait plus l'intention de voyager.

Dans sa demande initiale, le spécialiste en Plastic and Reconstructive Microsurgery avait indiqué vouloir se rendre en Tanzanie, en Afrique du Sud, au Kenya et au Botswana, du 10 août au 18 septembre 2024, en tant que « visiting surgeon ». Le Dr Moheeputh fait face à une accusation formelle d’attentat à la pudeur devant la Cour intermédiaire, suite à des gestes obscènes présumés envers une de ses patientes en juillet 2015, ce qui a conduit à une interdiction de voyager.

L'habitant de Petit-Raffray avait aussi opéré Varsha Biefun-Doorga, décédée le 23 juillet 2024. Selon le rapport des médecins légistes, cette mère de deux enfants et ancienne magistrate est morte d'une septicémie due à une perforation intestinale, après avoir subi une chirurgie esthétique pratiquée par le Dr Moheeputh. 

Le 25 juillet 2024, la mère de la magistrate, Nalini Biefun, a déposé une plainte contre ce médecin pour négligence médicale, réclamant une enquête approfondie sur les circonstances de la mort de sa fille. Le médecin a déjà soumis sa défense au Medical Council, qui mène une enquête parallèle.