Un sergent de police de 45 ans a été arrêté puis libéré sous caution après avoir été accusé d’attentat à la pudeur sur une femme de 34 ans. Les faits allégués se seraient produits dans la nuit du lundi 24 novembre à Grand-Baie. Selon la plaignante, le policier, au volant de son véhicule personnel et en uniforme, lui aurait proposé de la raccompagner alors qu’elle marchait seule dans la rue.
« Comme il portait son uniforme, je me suis sentie en sécurité. Il m’a demandé si je me sentais bien, j’ai répondu par l’affirmative », a-t-elle déclaré. En cours de route, il aurait changé d’itinéraire et commis des attouchements. La plaignante a indiqué que le policier sentait l’alcool. Elle dit s’être laissé faire par crainte pour sa sécurité, mais avoir réussi à quitter le véhicule en apercevant son compagnon sur le bord de la route. Elle a porté plainte au poste de police de Grand-Baie dans la soirée du mercredi 26 novembre.
Le sergent, domicilié à Upper Vale et comptant 24 années de service, a été arrêté le vendredi 28 novembre par les policiers du poste de Pointe-aux-Canonniers. Lors de son interrogatoire par l’escouade de l’inspecteur Juggoo, il a nié les accusations. Cependant, lors d’un exercice d’identification, la plaignante l’a reconnu.
Le samedi 29 novembre, le sergent a été présenté devant la Week-End Court, où il a été provisoirement inculpé d’attentat à la pudeur. Il a bénéficié de la liberté sous caution, avec interdiction d’approcher la plaignante et obligation de garder une distance d’au moins 100 mètres. Le lundi 1er décembre, il a versé une caution de Rs 10 000 devant le tribunal de district de Rivière-du-Rempart et signé une reconnaissance de dette de Rs 30 000. La plaignante a depuis retiré sa plainte.
L’enquête policière se poursuit malgré le retrait de la plainte. Le dossier sera transmis au Bureau du Directeur des poursuites publiques, qui décidera de la suite à donner. La police précise que toutes les procédures ont été suivies conformément à la loi et que le sergent reste sous contrôle judiciaire. Aucun autre détail n’a été communiqué afin de protéger l’identité de la victime et de respecter la procédure judiciaire en cours.





